Soliman jouissait d’une pleine puissance :
L’Egypte ramenée à son obéissance,
Rhodes, des Ottomans ce redoutable écueil,
De tous ses défenseurs devenus le cercueil.
Racine, Bajazet, 1672
Ça n’a pas tellement changé depuis cinq siècles, les tours sont toujours là, les murailles aussi.
Barberousse, le grand amiral ottoman est venu à bout des Hospitaliers à Rhodes , plus tard, avec l’autorisation de François Ier, il s’installera tranquillement à Toulon pour ses quartiers d’hiver. Voltaire le rappelle, dans son Essai sur les moeurs et l’esprit des nations (1756) :
« Barberousse était le maître absolu dans Toulon, il y fit changer une grande maison en mosquée. » Voir ici.
La flotte turque à Toulon, 1543 Une expo relate ces relations : « Bad weather prevented the Turks from returning to Constantinople, and François provided winter shelter at Toulon. Many local people were forced to give up their houses and the cathedral became a mosque. »
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23 novembre 2009 à 19:34 |
Vous voyez ? Ce n’était pas la peine de s’embêter à chercher pendant des heures une place au port, pour ne pas la trouver. Visiter Rhodes sur jbrasseul.wordpress.com c’est bien plus commode.
4 janvier 2011 à 18:07 |
[…] On se garde néanmoins de rappeler que François Ier souleva un immense scandale (lors de son alliance avec Soliman le magnifique) ; que Scudéry révéla une Turquie de fantaisie ; que Bajazet ne fut […]