Balade dans les 2000 m d’altitude, dans la montagne au dessus de Fethiye (on distingue l’île qui ferme la baie au loin). Rien ne ressemble plus à un mode de vie en montagne qu’un autre mode de vie en montagne, dans un autre pays, sur un autre continent. Ici en Asie mineure, on pourrait se croire en Ariège, tant les paysages, les constructions, la faune et la flore sont proches.
Tout le groupe était turc, à part moi, sauf une Anglaise (en rouge, ci-dessous) vivant ici depuis cinquante ans ! Et se considérant comme turque, complètement intégrée. Elle me dit, on se sent bien ici, on est très « comfortable ».
Entendre parler turc toute la journée sans rien comprendre, ça a ses limites. Les Français par contre sont pas très bien vus. Dialogue avec un marcheur, genre haut responsable, ou chef d’entreprise, au parler franc, et la Britannique. Il me dit : If you want the truth, the French don’t like us, and we don’t like them, it’s like that, they don’t like us, I don’t know why, we dislike them.
L’Anglaise : But it’s not always true, you know, we had some good friends, French, they loved Turkey and turkish things.
Le type : OK, yes, some, of course.
Enfin la balade était superbe, et les gens très gentils, le guide notamment, Ali le « Tyrolien » , tous très anxieux de savoir si j’avais apprécié, plaçant à l’occasion un ou deux mots de français. La randonnée était superbe, les paysages grandioses, le dépaysement était là, avec ce mélange de familier, comment ne pas apprécier ?
Des traces lyciennes jusque dans la montagne
Chemin dans la pierre en Z
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