Un autre truc génial en Turquie, c’est la possibilité de consommer pratiquement toute l’année du jus de grenades frais. Pour un prix modique (3 à 4 TL, soit 1,5 à 2 €), vous pouvez en boire un peu partout. En France, dans nos beaux cafés, on préfère les jus de fruits en conserves, c’est tellement meilleur… Les grenades sont pressées sous vos yeux dans un simple appareil de ce type et elles vous offrent des bienfaits rares, une véritable panacée selon les spécialistes*, en plus d’un goût sans pareil : « I find it has one of the finest sweet/sour balances of any fruit. » (Rosemary Stark)
Archive for octobre 2010
Nar suyu
30 octobre 2010Çay
28 octobre 2010Le thé est une institution en Turquie, tout le monde en boit, partout, toute la journée. Bien plus que le café turc qu’on ne voit jamais. Ici, on voit des gens circuler avec des plateaux, remplis de ces petits verres tulipes, qui livrent le thé à droite et à gauche. Un peu comme le cafezinho au Brésil, qu’on vous sert toute la journée, pas de Turquie sans çay. Le mot vient de Chine, même origine qu’en portugais où le thé se dit chá.
De Cold Water Bay à Kaya
26 octobre 2010Cold Water Bay
26 octobre 2010Une source d’eau fraîche de la montagne s’y déverse, d’où son nom. Mouillage merveilleux le soir et le matin, un peu agité dans l’après-midi avec les gulets et les touristes venus d’Olu Deniz. Le restaurant est en hauteur, au départ d’un sentier menant à Kayakoy (à 35 minutes en montant). Kayakoy est invisible de la mer, pourtant la ville comptait 7000 habitants. Bâtie à dessein en retrait, derrière la montagne, pour ne pas attirer les envahisseurs ou pirates.
Baie de Kekova, suite
26 octobre 2010La première baie, moins abritée, a des eaux plus claires, plus bleues que la deuxième. Et aussi un site magnifique, avec des restaurants à pontons bien sympathiques. On retrouve avec plaisir le jeune couple de Hassan Deniz et sa marmaille. La visite au château s’impose.
Retour à Kekova
25 octobre 2010Pancakes
25 octobre 2010La croisière a été surtout gastronomique*, mais le meilleur de la gastronomie a encore été quand c’est arrivé par hasard, au détour de visites de ruines sous la pluie, de somptueuses crêpes au village de Patara, dans un décor oriental, préparées selon la méthode traditionnelle, et à nouveau à Cold Water bay, au mouillage et au bon moment, vers midi, les crêpes faites dans une barque sous nos yeux et livrées sur le bateau ! Il faut savoir que la crêpe, Turkish pancake, ou Gozleme, est une institution ici. Plutôt salée, avec viande, fromage et épinards, c’est un délice. On en trouve systématiquement dans les marchés, notamment à Fethiye, mais aussi dans de petits bouis-bouis bien sympathiques. Recette pour les amateurs.
Une semaine en octobre
25 octobre 2010Huit jours en famille vers Kekova et retour, grand beau temps, sauf 48h de pluie et coup de vent, passés tranquilles au port de Kas sur le quai de militaires accueillants, avec Eole qui hurle sur la ville. Itinéraire avec Michel, Nicaise (jusqu’à Kas), et Pierre, Virginie, Claire (de Göcek à Kekova et retour à Fethiye)
Via Lycia
19 octobre 2010En fait le début seulement, 15 km sur les 509 du total de la Lycian Way, soit 3 %… Ovacik-Kirme-Faralya. Le GR autour de la Lycie, de Fethiye à Antalya, compterait parmi les 10 plus belles randonnées au monde. Il faut dire que les vues sont spectaculaires, les ruines à visiter abondent, le parcours est extrêmement bien organisé, les haltes dans les petites pansiyons sont accueillantes, tout concourt à sa réussite. Et les marcheurs accourent du monde entier.
Jardin d’Eden
19 octobre 2010Cette balade avec le groupe de marche turc d’Ali, autour d’un village de montagne (Sogutlu) non loin de Fethiye, évoque les premiers temps bibliques en Palestine, une sorte de jardin d’Eden où les fruits entourent le promeneur qui n’a plus qu’à saisir le long du chemin grenades, noix, mûres, raisin, etc., dans l’abondance d’un automne rayonnant.
Retour à Fethiye
19 octobre 2010Du fond de la baie
17 octobre 2010La baie de Buzuk buku est un arrêt obligé, qu’on aille vers le nord ou vers le sud, à l’extrémité d’une pointe et avant une longue traversée. Heureusement, il n’y a ici que la nature, la citadelle antique, et trois restaurants de crique, pas de route, pas de maisons, pas d’hôtels, rien. Après avoir essayé les deux premiers, il reste le moins fréquenté, celui du fond de la baie, seul un gros catamaran viendra rejoindre le ponton vers minuit. Balade sympa sur les rochers environnants, avec des restes de murailles de la même époque que celles du promontoire.
Léros
15 octobre 2010Avec Léros, on passe à l’histoire contemporaine : les Italiens avaient reçu les îles du Dodécanèse en 1919, après la victoire sur l’Empire ottoman, et ils les occupèrent pendant tout l’entre-deux-guerres, c’est-à-dire la période fasciste. La magnifique baie de Léros à Lakki – le plus vaste port en eau profonde de la Méditerranée – servit de base à leur flotte, et la ville de capitale de ce mini empire insulaire et oriental. La mode à l’époque était à l’architecture néoclassique et art déco (ou rationaliste) et Léros a conservé ces bâtiments, en cours de rénovation aujourd’hui. Ce qui fait que l’île a un caractère unique parmi les îles grecques, rappelant le quartier art déco à Miami, mais en tout petit. Les Grecs, pour échapper à la domination italienne, se sont réfugiés dans la ville haute, qui elle garde son caractère local.
Patmos
15 octobre 2010Le monastère se voit de loin quand on arrive à Patmos, au sommet des montagnes de l’île C’est une forteresse imprenable du XIe siècle
Comme quoi les questions militaires autrefois (comme aujourd’hui d’ailleurs), ne se distinguaient guère des questions religieuses. La menace pour les Byzantins à l’époque était celle des Turcs seldjoukides, bien avant les Ottomans. Le lieu est vénéré par les orthodoxes mais aussi par les catholiques. Les paquebots de touristes et pèlerins remplissent l’avant-port, on passe au ras de leur proue ou poupe pour rentrer
Quelque mille ans plus tôt, St Jean (« l’Aigle de Patmos ») s’est réfugié ici, dans une grotte (on visite, mais pas de photo, et la ferveur religieuse s’expose), pour écrire le livre de l’Apocalypse. Grâce à sa virginité, il avait pu subir auparavant le supplice de l’huile bouillante, à Rome, sans en garder aucune trace. Comme quoi… Et pour ceux qui auraient oublié leur catéchisme, ou n’y seraient jamais allés, voir ici pour l’Apocalypse. C’est un peu compliqué. Et là pour les 4 cavaliers. A part ça, la chora (la ville perchée) est magnifique.
https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/inde-la-bataille-des-cerfs-volants-bat-son-plein-durant-le-festival_5696597.html