et pas de Finlande, attention. D’abord il y a eu les Lyciens, de grands fanatiques des tombes, comme on le voit encore ici, puis les Romains, et leurs inévitables théâtres, et enfin les chrétiens et leurs églises. Myra a tout, les Lyciens, les Romains, les chrétiens. Et un des plus illustres d’entre eux, Saint Nicolas, Santa Claus, qui a été l’évêque de Myra au IVe siècle, sous Constantin. Il est aussi le patron des marins et le protecteur des enfants, Noel Baba en Turquie, « le saint le plus oecuménique et le plus international qui soit » (Guide Vert). L’église a été construite un peu plus tard, au VIIIe siècle, elle est devenue un musée. Les touristes défilent sans arrêt, en particulier les Russes, très sensibles à Nicolas, protecteur de la ville sainte de Moscou, la troisième Rome. Les boutiques de souvenirs, avec inscriptions en russe, abondent tout autour.
Andriake, le port de Myra, où Saint Paul et Saint Luc sont passés en 61 en allant à Rome, quelques décennies après Germanicus et Aggripine, les parents de Caligula et grands-parents de Néron
Les ruines antiques, un peu plus loin
Une vision russe de Saint Nicolas, le saint défendant des condamnés à mort (celui de gauche a l’air particulièrement nunuche), par le peintre Ilya Repin
Plus de détails ici sur Myra et la Lycie.
Étiquettes : Aggripine, Andriake, Caligula, Constantin, Finlande, Germanicus, Ilya Repin, L'évêque de Myra, Myra, Néron, Noel Baba, Père Noël, Saint Luc, Saint Nicolas, Saint Paul, Santa Claus, Troisième Rome
1 avril 2011 à 12:34 |
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8re_No%C3%ABl#Origines
6 avril 2011 à 11:05 |
[…] temps, la ville est restée habitée jusqu’au IXe siècle, c’est là qu’est né Nicolas de Myre en 270. Charles Fellows a découvert cette cité perdue en 1838, ainsi que Tlos et […]