L’avantage d’être bloqué dans un port, carénage, réparations, entretien, c’est qu’on a du temps, on peut visiter à fond, pas la visite éclair de l’après-midi parce qu’on repart le lendemain. Et donc faire des découvertes. Ponce est une petite ville, un peu endormie, mais curieusement elle possède un musée des beaux arts de classe internationale. Ensemble architectural superbe et fonds très riche. En plus, Le Prado est ici de passage avec des toiles du Greco, Goya, Velázquez, Murillo, etc. Mais pour l’exposition temporaire, magnifique, les photos sont interdites. Reste le musée permanent, les 33 toiles sélectionnées ci-dessous sont numérotées, à vous de donner le peintre, ou à défaut l’école, le pays, l’époque… Les images sont assorties d’un indice, ou de l’histoire représentée, on peut s’aider sur internet, of course.
Archive for mars 2012
Un jeu, pour passer le temps
31 mars 2012Ponce
30 mars 2012Ponce, deuxième ville de Porto Rico, n’a rien à voir avec San Juan, capitale vibrionnante, ici c’est un peu assoupi, mais bien agréable quand même, le Pueblo (la ville ancienne) est typiquement latino-américain et hispanique, même si on est à la frontière du monde anglo comme partout à Porto Rico. Elle doit son nom au conquistador de la Floride, Juan Ponce de León, basé dans l’île pour ses expéditions, depuis qu’il a accompagné Colomb dans son deuxième voyage aux Indes (occidentales) en 1493. Ponce a reçu une flèche empoisonnée à la cuisse lors de sa seconde tentative en Floride, en 1521, au cours d’une attaque indienne, et il meurt peu après, à la Havane, à l’âge avancé pour l’époque de 61 ans. Une longue vie d’aventures. Il a été aussi le premier a traverser le Gulf Stream, au plus fort entre les Bahamas et le continent américain (carte Vagobond)
Salinas
30 mars 2012Salinas est le mouillage le plus couru de la côte sud de Porto Rico, par les voiliers en tout cas, la baie est immense, la protection absolue, et l’ambiance très sympa, c’est l’anti-Ponce, voile contre moteur, plaisance vs pêcheurs au gros, silence contre musique à fond la caisse. Il y a bien une marina, mais le mouillage est tellement calme que la plupart des bateaux préfèrent rester à l’ancre
Arrecife Guayama
30 mars 2012On s’est planté avec Michel et Nicaise, au sud de Porto Rico, à trois milles des côtes, sur un récif 1 m sous l’eau. Manque de surveillance, trop d’habitude de la Méditerranée ou l’Atlantique tempéré, guides US mal foutus à la différence des Rod Heikell et consorts, pas d’utilisation suffisante du GPS. Mea culpa. Toujours est-il qu’on est arrivé dessus vent arrière, par vent faible heureusement, dix noeuds, et qu’on était bien coincés. Une demi-heure… Puis des Portoricains pêcheurs amateurs sont arrivés de nulle part et nous ont tirés avec leurs vedettes, non sans mal, 40 CV chacun, pas très puissants, mais au bout d’un moment c’est reparti en eau libre… L’un d’eux qui avait une combinaison a même plongé pour voir où était la quille et guider les deux bateaux.
El Yunque
30 mars 2012Le professeur Michel Herland, de la Faculté de sciences économiques de l’université de la Martinique, en visite à Porto Rico, s’exprime sur le parc d’El Yunque, National US Forest, au nord-est de l’île C’est une forêt primaire, une Rain Forest, et la pluie était au rendez-vous, persistante, envahissante, dans une humidité à 300 %. La balade aux chutes Mina a laissé son groupe trempé jusqu’à l’os, au point d’acheter un T-shirt neuf et sec à la boutique providentielle du parc au bord de la route… Comme lors d’une certaine visite à Iguaçu.
San Juan
29 mars 2012Arrivée à Puerto Rico sur la côte Est, à Palmas del mar, depuis Vieques. Curieusement les Français disent ‘Porto Rico’, ce qui n’est pas vraiment une francisation comme pourrait l’être Portoriche ou Port-riche. Palmas del mar est un immense ensemble de luxe tourné autour du golf, d’une cité lacustre (bateau + villa, encore le concept de Port Grimaud), et d’une marina, le tout formant une ‘gated community’ top niveau. On dépose Laure à l’aéroport près de San Juan, et on en profite pour visiter la ville, une vraie ville, après les trous des Îles Vierges, Road Town détenant sans doute la palme de la ville la plus moche. Le vieux San Juan est particulièrement impressionnant, dans le style colonial et chic, pas une faute de goût dans les rues quadrillées et les maisons somptueuses, un petit air de Québec sous les tropiques, avec ses plaines d’Abraham, des forts et des remparts du même genre et aussi de la même époque.
Mosquito bay
29 mars 2012Expérience unique à Vieques, le lagon bioluminescent de Mosquito Bay. Il faut une nuit calme, une nuit noire, sans Lune, on mouille à l’entrée de la baie et on attend l’obscurité pour entrer en annexe (pas de fond dans le goulet), là on se baigne, et c’est magique, des traînées lumineuses se forment autour de vous, une poussière d’étoiles vous accompagne. L’eau est chaude, on y passerait des heures, à se sentir comme la fée Clochette. Même hors de l’eau, chaque coup de pagaie crée un flux de lumière. Il n’existe que cinq biobays dans le monde, dont trois à Porto Rico (Vieques, Parguera, Fajardo), celle de Vieques est la plus impressionnante. Plus de détails ici.
Culebra
29 mars 2012Comme on reconnaît Paris à la Tour Eiffel, on reconnait Culebra à son pont métallique, célèbre dans le monde entier… La capitale est le village de Dewey, un nom assez plat pour une île haute en couleur. Ne pas rater le restaurant Mamacita’s sur le canal qui joint la baie et la mer (pour les annexes ou les barques seulement), ambiance relax et sophistiquée, serveur gentil et très séduisant. Une baie extrêmement bien protégée, la ensenada Honda, remplie de bateaux mais immense, avec de la place partout. On voit Culebrita à droite
Culebrita
29 mars 2012Après les BVI et les USVI, voici les SVI, Spanish Virgin Islands. Elles sont deux, Culebra (la couleuvre) et Vieques (‘Petite terre’ en taino), mais relèvent de Porto Rico. On y parle espagnol, à la différence des autres Vierges, d’où leur nom. Outre le fait qu’elles ont été longtemps espagnoles aussi, de Christophe Colomb à 1898 et la guerre entre les Etats-Unis et l’Espagne, où ceux-là prennent Porto Rico et les Philippines. En arrivant à Culebra, l’arrêt obligé est à Culebrita, petite île de l’archipel, dans une plage de rêve, une de plus, dans la baie Tortuga. Voir le commentaire enthousiaste ici. Il y a des bouées gratuites en plus, nuit tranquille. La balade au phare s’impose le lendemain, vue splendide sur l’île et ses baies, et la grande au loin. On entre ici à Porto Rico, Etat libre associé aux Etats-Unis, et il faut refaire les papiers (en fait à Dewey, sur l’île principale, Culebra), les USVI étant un territoire ‘non incorporé et organisé’, comprenne qui pourra. Il y a aussi un jacuzzi naturel au bout de la baie, très spectaculaire.
Charlotte Amalie
29 mars 2012C’est la capitale de St Thomas, aux USVI, la plus grande ville des Îles Vierges, surtout un lieu de vente pour les paquebots qui débarquent leurs touristes, quelques ruelles charmantes, un fort, une baie magnifique protégée par deux îles, et une petite marina sympa, toute en bois, à Frenchtown. La responsable parle français pratiquement comme nous, deuxième Américaine, après celle de St John, qui est dans ce cas, la première un français académique, style bonne société, celle-là un français populaire, sans doute après quelques années dans une université quelque part en France. C’est aussi le coin des hydravions. Restaurant sur l’eau, très agréable : Hook, Line & Sinker. L’expression signifie, avaler un truc complètement : She fell for our story hook, line, and sinker. They believed every word hook, line, and sinker.
Caneel bay
28 mars 2012Après un saut à Jost Van Dyke, passage obligé d’un adieu aux BVI, la balade des crêtes et une soirée chez Foxy , on débarque à Cruz bay, sur St John, USVI, formalités, visa, tampons, tout va bien, mais le mouillage est encombré. Heureusement, Caneel bay et son resort de luxe nous attendent à deux milles de là, bouées accueillantes, certaines sont « Day use only », d’autres ’60’ maximum’. Perplexes, il nous faut un moment pour comprendre, grâce à un bateau canadien à côté, que c’est pas 60 minutes, mais 60 pieds maximum ! L’hôtel est superbe, bâti autour d’une ancienne sucrerie abandonnée. Rencontre d’un groupe de trois couples américains sur la plage, ils viennent de Minneapolis, et parlent un excellent français, on évoque Ely, Widjiwagan, l’U of M, tout ça…
« Un colosse de Rhodes foudroyé »
8 mars 2012À l’occasion de la série récente de la BBC, Great Expectations, la très belle préface de Jean Giono à l’édition en livre de poche du roman : De grandes espérances, 1965.
Le grand Fauque avait lu un livre !
https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/inde-la-bataille-des-cerfs-volants-bat-son-plein-durant-le-festival_5696597.html