Quand on a choisi jeune la voile comme passe-temps, hobby, sport favori, et donc qu’on a passé du temps sur l’eau, on peut s’attendre à subir un jour ou l’autre des désagréments, ou pire, des accidents, des désastres, bref des fortunes de mer. Les amiraux en savent quelque chose, ou les officiers, les commandants, même en temps de paix, et bien sûr aussi les capitaines de cargos ou de paquebots. Pas besoin de tempête d’ailleurs, comme on l’a vu récemment avec le cas du Concordia, une catastrophe si facilement évitable. Par beau temps donc aussi, surtout par beau temps pourrait-on dire, paradoxalement. Pas si paradoxal en fait, car quand le temps se gâte la plupart des bateaux restent au port, et lorsque la météo est bonne on est moins attentif.
Le plus mauvais souvenir de ce type, c’est un certain pont en Croatie qu’on a accroché avec un bateau loué, une épreuve terrible de quelques minutes où le haut du mât tapait à qui mieux mieux sur le ciment, au gré des vagues, pour finalement passer, mais avec tous les instruments au sommet rabotés. D’où bien sûr une certaine appréhension maintenant, avec tous ces ponts sur la voie d’eau et les rivières, en Floride, et aussi à Nassau. Les ponts levants sont plus rassurants, même si on a vu des cas, relatés dans les guides, du fait d’un mécanisme qui se déréglait, ou d’une erreur du pontonnier, où le pont s’abattait sur le pauvre voilier en train de passer… Bonjour la panique, bonjour les dégâts ! Les ponts fixes sont angoissants, car vu d’en bas, vus du niveau de l’eau, on a toujours l’impression qu’on va toucher. Pourtant, aux US, les hauteurs sont bien signalées, de façon astucieuse, sur une échelle en bas du pont, indiquée par le niveau de l’eau variant avec la marée
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14 juillet 2012 à 09:46 |
Il y a les ponts pour le mât, les récifs coraliens pour la quille, les pontons pour le balcon avant … Oui, rien de plus pernicieux que le beau temps !