Archive for septembre 2012

Trois ans avec Joli Rêve

29 septembre 2012

Petit bilan de trois ans et quelques mois, soit quatre saisons, avec Joli Rêve, 2009, 2010, 2011 et 2012 :

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Le pays de lumière

28 septembre 2012

Quelques images de la côte lycienne avant de partir, entre Antalya et Fethiye.

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Marina de Kas

28 septembre 2012

Au fond d’une baie protégée par une presqu’île extrêmement longue, comme la côte turque en a le secret – la plus extraordinaire étant celle de Datça, 80 km ! – se trouve la nouvelle marina de Kas, installations superbes, prix de lancement attractifs, plage, piscine, restaurants, supermarché, ship, zone technique ultramoderne, tout y est. L’eau est propre, à la différence de la baie de Fethiye, on peut se baigner du bateau… Enfin l’aire de croisière et de tourisme est particulièrement intéressante, près du centre de Kas, au coeur de la Lycie, avec Kekova à proximité, l’île grecque de Kastelorizo juste en face, Kalkan, Göcek et Fethiye à l’ouest. Le seul inconvénient est qu’elle se trouve juste entre les deux aéroports, c’est-à-dire également éloignée des deux, trois heures de Dalaman, trois heures d’Antalya.

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Andriake

28 septembre 2012

L’endroit a quelque chose d’envoûtant, à chaque fois qu’on y vient on est saisi. Pourquoi ? Parce que Paul de Tarse est passé ici, Saint Paul, en 60. Tous les guides le relatent, il a changé de navire à Andriake, prisonnier des Romains, qui l’emmènent dans la Ville pour y être jugé, il sera détenu quelques années à Rome, puis décapité en 67, sous Néron.

Paul, avec son fameux chemin de Damas, est un des personnages les plus importants de la culture occidentale, et bien sûr on ne peut s’empêcher de voir le site d’un autre oeil, on imagine la galère romaine, les centurions, le saint autorisé à aller à terre, les préparatifs du départ, etc. En plus la baie, les ruines et l’ancien port envahi par le sable, avec seulement des méandres d’un cours d’eau, sont très beaux, ont quelque chose de spécial, d’indéfinissable. Il ne reste à l’extrémité qu’un mouillage pour gulets avec quelques chantiers de réparation, mais toute la baie a une puissance évocatrice formidable, sans compter son nom, Andriake, mystérieux aussi. (more…)

Limyra

27 septembre 2012

L’avantage des sites moins courus, c’est qu’ils sont gratuits. Il y a tellement de ruines ici que les autorités turques ne s’occupent que des plus connues, les autres sont laissées à elles-mêmes. Là où en France on aurait pour l’équivalent une masse de bâtiments, une cohorte de bus et une nuée de touristes, ici on est seul au milieu des pierres, surtout en septembre. La recette des entrées ne suffirait pas à couvrir le salaire d’un gardien faisant payer des tickets, la décision rationnelle est donc de faire des économies en laissant les sites ouverts. Bonne idée, avec un peu d’imagination on peut se mettre dans la peau d’un pionnier comme Charles Fellows au XIXe ou George Bean au XXe, découvrant une cité vieille de 2500 ans…

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Mont Chimère

27 septembre 2012

Trois ans qu’on vient ici, en Lycie, et on avait raté ça, à la fois un phénomène naturel étonnant (des flammes qui sortent en permanence de roches, causées par un gaz souterrain) et un site chargé d’histoire et de mythe, le Mont Chimère des Anciens, qui a donné son origine à la légende de la chimère, cet animal fabuleux, décrit dans l’Iliade et tué par le héros Bellérophon grâce à un autre animal mythique, sa monture, Pégase.

Il y a une version nautique, peut-être plus satisfaisante, celle de Plutarque :

Plutarque nous livre une version du mythe dépourvue d’aspects fantastiques : Bellérophon serait un prince de Lycie, la Chimère n’était pas un monstre mais un capitaine pirate nommé Chimarros, qui aurait causé de nombreux dommages aux Lyciens. Son bateau était orné d’un lion à la proue et d’un dragon à la poupe, tandis que sur sa voile était représentée une chèvre. Bellérophon l’aurait pris en chasse avec le navire dont il s’est emparé, le Pégase, et l’aurait tué.

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Teleferik

26 septembre 2012

Un téléphérique ultramoderne vous emmène d’une seule portée – sur plus de 4 km dans un vide impressionnant – au sommet du Tahtali Dagi, ou Mont Olympos, à 2366 m au dessus de la côte Est de la Lycie. Les amateurs de parapente avec leurs sacs énormes se préparent dans la benne. La vue est bien sûr imprenable, et vers 18h, on voit l’ombre de la montagne elle-même s’étendre progressivement sur la côte :

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Arycanda

26 septembre 2012

Dernier grand site de Lycie, celui qu’on ne va pas voir en général, parce qu’il est situé bien à l’intérieur des terres, dans la montagne. A city of lazy and hedonist people, ridden with debts, pour les anciens. Paresseux mais pas trop, si on en juge par les constructions qui restent. Quant à l’endettement, ça n’a guère changé apparemment…

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Entre Causses et Aubrac

16 septembre 2012

Entre les Grands Causses et l’Aubrac, avec La Canourgue au milieu, quelques photos. Situation géographique de l’Aubrac, à cheval sur la Lozère, le Cantal et l’Aveyron.

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La plus belle rando

15 septembre 2012


Décor de rêve, l’un des plus beaux sûrement de France, Louis Balsan

La plus belle balade pour moi aussi, de toutes celles que j’ai faites. Deux fois celle-là. Mais on pourrait y retourner toutes les semaines, tellement c’est varié et spectaculaire. On approche d’un vide insensé, notamment aux ‘Balcons du vertige‘, ce n’est pas que ça tombe à pic, à la verticale, mais plus encore ça tombe vers l’intérieur, le vide absolu. Attirant et fascinant, dangereux aussi, on pourrait regarder ça des heures, comme on regarde un feu ou la mer. Seul un animal, comme Widji avec qui j’étais, peut s’approcher de l’à-pic sans être troublé, tant que la roche est bien dure sous ses pattes. On a envie de la retenir, de l’appeler, mais à ce moment-là le mieux est de ne pas émettre un son, de faire juste confiance à son instinct.

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Une belle histoire

10 septembre 2012

comme on aimait qu’on nous en raconte, étant enfants, avec des chevaliers, un page passionné et traître, un adultère, et bien sûr une héroïne sans pareil, Diane de Montrottier, qui finit dans un donjon. Le style est un peu ronflant et n’évite pas les clichés appuyés (Diane reçut son regard comme un éclair déchirant brusquement le triste voile de son morne horizon), mais on a envie de dire, comme Alceste à Oronte, après qu’il lui ait chanté sa ballade (Paris ma grand’ville) :

La rime n’est pas riche, et le style en est vieux :
Mais ne voyez-vous pas, que cela vaut bien mieux
Que ces colifichets, dont le bon sens murmure,
Et que la passion parle là, toute pure ?

Voici en tout cas le récit, tel qu’on le trouve dans le parcours des gorges du Fier 

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