qu’il m’ait été donné de voir est à Boston. Attention à la prononciation, faut-il dire comme baston, tels les Québécois, ou Bostonne comme les Français (cherchant à prononcer avé l’assen), ou BOSt’n, comme les autochtones, on a le choix… En tout cas, ce musée, situé dans un palais vénitien reconstitué, à côté du grand musée des beaux-arts de la ville, est une merveille, par l’architecture et la disposition intérieure, et par la variété et la richesse des toiles et des œuvres. Il y a même des vitraux de la cathédrale de Soissons. Tous les grands maîtres sont là, et encore on y a volé dans les années 1990 un Vermeer (il n’y en a pas tant que ça) et un Rembrandt (la seule marine du grand peintre). Plus un Degas et un Manet. Jamais retrouvés.
La disposition est assez déroutante : pour ne pas déparer la beauté des lieux (chaque salle est en soi une oeuvre d’art), il n’y a aucune notice à côté des tableaux, il faut prendre à l’entrée des pièces un encart qui donne le schéma général de chaque façade (fenêtre, tableaux, sculptures, cheminées, mobilier, etc.) et se repérer d’après l’image. On est un peu perdu à chaque fois, façade Est, façade Sud, on peste un peu, mais bien sûr l’idée est bonne : « Isabella Stewart Gardner a insisté pour que les galeries soient conçues comme un palais et non pas comme un musée. »
C’est à elle qu’on doit cette collection fabuleuse, et ce palais, à sa fortune et à sa recherche tenace d’œuvres à travers l’Europe et l’Orient.
Images de Boston :
Hommage à la grande famine en Irlande, 1847, et à l’émigration qu’elle a provoquée :
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