Alfred Andersen est né en Norvège, peintre qui commence à être connu, il s’embarque pour Buenos Aires à 32 ans, en 1892. Mais son bateau doit s’arrêter au Brésil pour des réparations, à Paranaguá, le port de Curitiba. Un coin superbe évidemment, c’est Ilha do Mel qui ferme l’entrée de la baie, et ensuite le train du vertige (le Serra Verde Express aujourd’hui) vous emmène à Curitiba. Il n’est pas le premier – ni le dernier – à viser l’Amérique espagnole, l’image de la capitale argentine notamment, et succomber au Brésil… En tout cas Andersen tombe amoureux de l’endroit, et peu après aussi d’une très jeune fille, 25 ans plus jeune que lui – ce qui ne lui donne que 8 ans (!) -, Anna de Oliveira, de descendance indienne malgré son nom bien portugais. Ils auront quatre enfants, et lui restera au Brésil, devenant « le père de la peinture paranense » (du Paraná, l’Etat de Curitiba). Alfred sera dorénavant Alfredo, un peintre brésilien, qui nous laisse un héritage de paysages locaux, de portraits et de marines. Son père était capitaine dans la marine marchande norvégienne. L’inspiration maritime est souvent présente dans ses œuvres, notamment ici, dans ces toiles qui montrent comment on s’occupe sur un bateau, durant une traversée.
Archive for septembre 2013
Un Norvégien au Brésil
29 septembre 2013Portsmouth, NH
24 septembre 2013La Piscataqua River sépare le Maine du New Hampshire, elle passe devant Portsmouth, le port principal du coin, sur la courte façade maritime du New Hampshire. Les masses d’eau en jeu sont énormes et les courants très puissants, pas d’étale ici, la marée change brusquement, le courant s’inverse, et les navires doivent constamment composer avec leur force. Un petit jeu qu’il vaut mieux laisser aux habitués, mouiller dans la baie extérieure de Little Harbor, et visiter la ville en taxi, est la meilleure option. Portsmouth, ville moyenne, tient tout de l’Angleterre, le centre historique, plein de maisons du XVIIIe et XIXe, de cafés, bookshops et restaurants, est un plaisir.
Passages
24 septembre 2013Le thoroughfare est une voie de communication, un raccourci. En mer, il permet de passer entre des îles et éviter d’en faire le tour. On est au plus près de ces innombrables îles du Maine et aussi des villages, c’est souvent étroit, mais le spectacle est de chaque instant. Trois thoroughfares ici, dans la baie de Penobscot, entre Swan’s Island et Port Clyde
Sur l’eau (8)
24 septembre 2013La mémoire de Marguerite
23 septembre 2013est bien gardée à Petite Plaisance, sa maison de 1950 à 1987. C’est à North East Harbor, dans l’île des Monts déserts, à deux pas de la marina où on s’est arrêté. La visite s’impose, mais on ne verra que l’extérieur, la maison musée étant fermée après le 31 août. On y est venu le 1er septembre…
Eggemoggin Reach
22 septembre 2013Haut lieu de la voile dans le Maine, Eggemoggin Reach est un passage d’une douzaine de milles au vent de travers (reach) – étant donnés les vents dominants -, entre la côte et Deer Island. Le nom vient d’un terme indien Abenaki signifiant : « lieu où on place des filets de pêche fixes ».
Tous les ans en août une fameuse régate a lieu dans le reach, quelques images :
Woodenboat
22 septembre 2013Woodenboat est une revue consacrée aux bateaux en bois, comme son nom l’indique. C’est aussi une école et un lieu de construction et d’entretien. La baie est magique, à la fin du Eggemoggin Reach, on visite les installations, la boutique et la bibliothèque. Au village proche, Brooklin, à quelques milles de là, on peut dîner dans une auberge raffinée, et y discuter bateaux et croisières, le patron vous ramène ensuite au mouillage en voiture.
Camden
22 septembre 2013Sans doute le port le plus charmant du Maine, en tout cas un des plus touristiques. A quai en plein centre, sur un ponton du Harbormaster, prix modique, à observer le ballet des goélettes emmenant les touristes. La bibliothèque publique de Camden est une pure merveille, par le luxe et le goût raffiné du lieu, et la beauté du site. Une petite randonnée part du village – trois-quarts d’heure de marche jusqu’au sommet de Mount Battie -, et permet une vue d’ensemble sur la baie. Tout pour plaire.
Peintres de père en fils (et en filles)
21 septembre 2013De Portland à Rockland
18 septembre 2013Report me all well
17 septembre 2013
Le W.R. Grace, construit à Bath (Maine) en 1873, en route pour San Francisco par le Cap Horn, croisant un autre navire et signalant avec ses pavillons : Report me all well.
Une journée à Bath, sur la puissante Kennebec River, mais pas en bateau, en voiture grâce à John, un ami rencontré à Sunset Bay Marina à Stuart, Floride, qui habite près d’ici. L’occasion de visiter le musée maritime du Maine, près des énormes chantiers navals de Bath, et de passer une soirée agréable chez des Américains.
Retour à Freeport
16 septembre 2013On ne peut pas ne pas retourner à Freeport, dans le village de L.L. Bean, temple de la consommation. Des cars entiers viennent de toutes les villes de la côte Est et au-delà pour se livrer aux plaisirs de la dépense, dans le style sport chic caractéristique de la marque, mais toutes les autres sont aussi là. On ne peut pas non plus rentrer dans le magasin de Mr Bean sans en ressortir plein de paquets…
Portland
16 septembre 2013
George Cleeve (1586-1666), gouverneur de Lygonie
Lygonia est le premier nom donné au Maine par les Européens, on pourrait penser à une origine antique, grecque, comme Laconia, Arcadia, Lycia, etc., mais non, l’explication est bien plus prosaïque:
Lygonia was a proprietary province in pre-colonial Maine, created through a grant from the Plymouth Council for New England in 1630 to lands then under control of Sir Ferdinando Gorges. The grant was named for his mother, Cicely (Lygon) Gorges.
https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/inde-la-bataille-des-cerfs-volants-bat-son-plein-durant-le-festival_5696597.html