Quelques peintres européens du XVIIIe, baroque, rococo et réaction du néoclassicisme.
Giovanni Michele Graneri peint en 1756 le tirage de la loterie à Turin, un jour de marché animé, devant l’hôtel de ville, piazza delle Erbe. La loterie symbolise la vie, jeu de chance, un cheval renverse au premier plan l’étalage d’un vendeur, un orphelin sur le balcon du bâtiment tire les numéros gagnants. Les gains, ceux de la ville qui organise,r iront financer les établissements de charité.
Joseph Wright of Derby, le peintre des Lumières et de la révolution industrielle, représente ici un Moonlight Landscape, quelque part en Italie, 1785.
The combination of natural and artificial light in this painting (ie.moon and street-lamp) occurs in most of Wright’s other nocturnal landscapes. If painted at a later date one might imagine that an automobile had been parked in the lower right portion of the painting with light being reflected from it’s hood although it is probably a rock.
Notre malheureuse reine autrichienne, Marie-Antoinette, connue dans le monde entier, est au Ringling. Elle est peinte ici par sa contemporaine, Elisabeth Vigée-Lebrun, plus chanceuse, qui vivra 87 ans. Les deux femmes ont le même âge, nées en 1755, elles ont trente ans au moment du portrait, peu avant la Révolution. Une remarque fameuse d’Elisabeth sur l’Ancien Régime, qui vaut bien le mot de Talleyrand :
Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées.
Joshua Reynolds peint John Manners, marquis de Granby, en 1766.
George IV, par John Hoppner, vers 1800. Le futur roi (il accédera à la régence en 1810, son père George III étant fou, et au trône au 1820) est vu ici encore jeune, il sera obèse pendant son règne, la décennie 1820
Claude Joseph Vernet, grand peintre des ports français au XVIIIe, représente ici des blanchisseuses, au bord d’une rivière, vers 1740. Deux disciples de Vernet sont présents au musée, Jean Pillement et Charles François Lacroix de Marseille. Les voyages étaient encore très hasardeux à l’époque, surtout par mer, le temps décidait, ainsi que les vents, les voyageurs devaient passer des jours entiers à attendre les circonstances favorables, et les peintres aussi, d’où les nombreux tableaux de ports.
- Jean Pillement, Port, 1770
- Lacroix, port de jour, 1750
- Lacroix, port le soir, 1750
Deux vues de la place St Marc, par Luca Carlevaris, vers 1725
Enfin, 14 tableaux de Giovanni Domenico Ferretti représentent les divers déguisements d’Arlequin, vers 1730, on en retiendra trois, d’autres ici.
Autres posts sur le musée :
La Renaissance
Le Baroque, première partie ; deuxième.
Les grands maîtres du XVIe et XVIIe.
Le romantisme.
Le XXe.
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