Franjo Dugina, Les Poules, Croatie, 1988
Le MIAN renouvelle ses toiles régulièrement, accueille des peintres de tous les pays, on peut y aller à quelques mois d’intervalle et chaque fois y découvrir des oeuvres inconnues.
Depuis le Douanier Rousseau, des noms différents ont été employés pour cet art, sans doute pour éviter d’employer un terme dénigrant, ou politiquement incorrect, comme art primitif, art primitif moderne, art marginal, art instinctif, art auto-enseigné, peintres du dimanche, peintres du Sacré-Coeur, mais en fin de compte c’est bien l’expression art naïf qui est restée.
Les peintres naïfs sont des autodidactes, ils ne suivent pas de règles et ne se soucient pas de réalisme, de proportions ou de perspective. Leurs principales caractéristiques sont la liberté et l’ingénuité. On pourrait les appeler « les poètes anarchiques du pinceau », ou bien « ceux qui trempent leur pinceau dans leur coeur ». MIAN
Pour la première fois semble-t-il, Iracema est exposée :
Iracema Arditti, Azulzinho, 1972
Garrafaria Assis, près du musée et du train du Corcovado, une halte sympa, où l’écrivain a habité au début du dernier siècle :
Fixés sous verre sénégalais (très fragiles…), le lion et le chasseur :
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