pendant un an… Du diable si je m’attendais à rester tout ce temps ici. La ville est agréable, certes, la navigation alentour est facile, la baie large et profonde permet la voile, la sortie vers le golfe du Mexique est sûre et proche, les excursions en bateau variées, mais, mais, mais, je ne suis jamais resté aussi longtemps dans un endroit depuis mon départ en 2011. Un travail à finir, des rencontres, une marina pratique, voilà quelques raisons, et il faudra maintenant attendre la fin de la saison chaude et des cyclones pour repartir.
L’occasion de quelques images, et aussi de comprendre un peu mieux la vie américaine, l’Amérique profonde, car ce n’est pas la Floride typique ici, celle de Miami, Key West ou Palm Beach, envahie par les gens du Nord, New York et la Nouvelle Angleterre, c’est plutôt le style de vie du Sud, celui de l’Alabama, de la Louisiane ou du Mississippi, d’où le nom donné parfois à cette région tout au Nord-Ouest de la Floride, LA, le « Lower Alabama ».
Pensacola est une ville moderne et dynamique, grâce à la base aéronavale, au tourisme, au climat, aux plages, et aux multiples activités. Une vie ponctuée par des événements récurrents, les fêtes traditionnelles, les parades fréquentes, les obligations diverses, les associations, les marchés de tout type, les ‘gallery nights‘ au centre, les charités, etc., on est bien loin du relâchement européen (et de la plus grande liberté finalement), ici la vie sociale est omniprésente et plus contraignante.
Arrivée le 7 mai 2014, départ pour la Louisiane quelques jours après, retour fin octobre. Quatre voyages en France entre-temps, deux au Brésil, trois au Québec, mais le bateau est à Palafox Pier Yacht Harbor sur un contrat d’un an. Patience…
Sur l’eau:
Dans la ville:
UWF (University of West Florida):
Veteran’s day:
Varia:
Visite du Juan Sebastián de Elcano, bateau école espagnol à Pensacola. Rappelons qu’Elcano est celui qui a fait la première fois le tour du monde, en trois ans, 1519-1522, pour le compte de l’Espagne, mais avec un capitaine portugais, Magellan, Magalhães en fait. Ce dernier a été tué aux Philippines par les indigènes sur une plage, alors que le groupe tentait de regagner le bord. Elcano a ramené le dernier bateau sur les cinq au départ, il restait encore près de la moitié du parcours. Commentaire du grand capitaine à son arrivée : « Je crois que plus jamais personne n’entreprendra un tel voyage… »
Au bout de la rue Palafox, sur la baie:
Jamey Jones, poète local, Witness to the World:
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