C’est un dériveur très lourd, en bois, avec une dérive en fonte, construit à Ars-en-Ré depuis les années 1930, et qui a fait les beaux jours du Fier après la guerre, adopté par l’école de voile d’Ars, à une époque où les 420 et autres bateaux modernes en plastique n’existaient pas. Le Cazavant a une harmonie de ligne absolument unique, quelque chose de parfait, un peu comme le nombre d’or dans ses proportions cher à Léonard de Vinci. Sous voile, dans le Fier, c’est un régal, on apprend le plaisir de faire du près, d’être sur la crête, entre la dévente au lof et la perte de vitesse si on abat trop, en maniant la barre d’un doigt, un bateau pesant près d’une demi-tonne qui, par la magie de l’équilibre entre l’eau et le vent, peut être conduit par un enfant. Quand on expérimente ça, le virus de la voile ne vous quitte plus, pour toute la vie. Merci à M. Gaston Cazavant, un véritable artiste, un artisan de génie.
Quelques liens sur le Cazavant, Gaston Cazavant, le CNAR, et leur histoire.
Championnat du monde des Cazavants… 😉
Le Cazavant aujourd’hui, et une maquette.
Sur le créateur, Gaston Cazavant.
Le CNAR.
Post sur Octave Patureau, dit Tatave, gardien du Fier.
Étiquettes : Ars en Ré, Île de Ré, Cazavant, Fier d'Ars
1 octobre 2017 à 14:19 |
[…] de plus beau que la ligne d’un Cazavant, pas […]