Dans la Forêt noire

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La Forêt noire était rouge

Quelques jours à Tonbach, près de Baiersbronn, au Traube.
Une histoire de la Forêt noire :

Un soir dans la Forêt noire, une troupe de brigands était rassemblée autour d’un feu. Tout d’un coup, le chef des brigands dit à Pedro : « Pedro, raconte-nous l’histoire de la Forêt noire, que tu connais si bien et que tu racontes si mal… ». Et Pedro commença en ces termes : « Un soir dans la Forêt noire, une troupe de brigands était rassemblée autour d’un feu. Tout d’un coup, le chef des brigands dit à Pedro : « Pedro, raconte-nous l’histoire de la Forêt noire, que tu connais si bien et que tu racontes si mal… ». Et Pedro commença en ces termes : « Un soir dans la Forêt noire, une troupe de brigands était rassemblée autour d’un feu. Tout d’un coup, le chef des brigands dit à Pedro : « Pedro, raconte-nous l’histoire de la Forêt noire, que tu connais si bien et que tu racontes si mal… ». Et Pedro commença en ces termes », etc.

Mon père adorait cette « histoire* », et il nous la contait souvent. Nous étions fascinés, par la ritournelle sans fin, comme par l’ambiance mystérieuse et sombre. Curieusement, j’ai fait l’impasse dessus durant des décennies, sans jamais la répéter à mes enfants. Et puis, en arrivant pour un séjour dans la Forêt noire, elle m’est revenue d’un coup, comme pour la fameuse madeleine. Can’t wait to tell it to my grand-children!

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* Il y a aussi une version en Afrique, et une autre en Calabre :

C’était dans les montagnes de Calabre, il y avait une troupe de brigands. Quand les brigands étaient repus du sang de leurs victimes, ils disaient à leur chef Pedro : Hé ! Pedro, raconte nous une de tes plus belles histoires. Pedro se levait, toussait, crachait, et commençait ainsi : C’était dans les montagnes de Calabre…

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2 Réponses to “Dans la Forêt noire”

  1. jeanclaudehubi Says:

    Je vois que tout va pour le mieux avec les psys blondes ; je m’en réjouis.

    Belle sortie, compatible seulement avec les ressources d’un retraité universitaire ! Tes photos de feuilles et de forêt sont une délicate illustration du romantisme allemand : non pas la forêt brutale et sombre (avec brigands, au pire) mais le royaume enchanté des couleurs où l’on se tient par la main…

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