pour rejoindre le Portugal depuis les Açores.
Partis un lundi matin, nous arrivons le dimanche soir, du 19 juin au 25 juin, avec un beau temps tout du long et trois jours sans vent, au moteur donc. Beau temps, c’est-à-dire des nuits étoilées magnifiques (pas de Lune cette semaine-là) et des levers et couchers de Soleil sans pareil. C’est en plein dans le solstice d’été, le 21 juin, le soleil est à son extrême septentrional, juste au-dessus du tropique du Cancer, et les jours sont les plus longs de l’année dans l’hémisphère nord.
Une traversée sans problème, mais longue, longue, longue… Le temps est une drôle de notion, tout à fait élastique, à la fois interminable et rapide. On n’en peut plus lors des quarts de quatre heures la nuit, ou dans la journée ou le temps semble se traîner, les minutes semblant des heures, les heures des jours, les jours, etc. Et pourtant le paradoxe est que la répétition à l’identique des activités, des heures et des cycles, fait qu’ils passent sans qu’on s’en aperçoive, tout d’un coup, on est à un jour de l’arrivée, et tout paraît se précipiter. Et de même plus tard, à terre, des semaines après, tout ce temps qui a paru si long, au moment où on l’a vécu, avec le recul, ne reste plus dans le souvenir que comme un passage rapide. Bref, tout ça est relatif, comme disait l’autre…
Mais ce qui est certain, c’est qu’à la différence du temps gris et pluvieux du deuxième passage, on a eu là, fin juin, au début de la belle saison, un temps superbe et sec.
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1 septembre 2017 à 22:31 |
Ô les beaux couchers de soleil !