Le couvent de liège

Frei Honorio de Santa Maria

Deep in yon cave Honorius long did dwell
In hope to merit heaven, by making earth a hell.
Byron

Dans la montagne de Sintra, un site extraordinaire, le monastère des Capucins, ou Couvent de Santa Cruz, taillé dans le roc, dominant la vallée, enfoui sous la verdure. Occupé par les moines franciscains de 1560 à 1834, laissé à l’abandon ensuite, il a été restauré et ouvert au public seulement en 2001. Douze cellules minuscules, une cour, une fontaine, une chapelle, des allées, des portes et fenêtres en liège pour isoler, on crapahute en baissant la tête* dans les couloirs minuscules, puis dans les sentiers environnants, sous les arbres, avec des échappées superbes vers l’océan.

Philippe II d’Espagne, 1556-1598 (et Philippe I du Portugal, 1581-1598), disait du lieu : « Há dois lugares que muito estimo, o Escorial por tão rico e o Convento de Santa Cruz por tão pobre ». Il y a deux endroits que j’aime particulièrement, l’Escurial, parce qu’il est si riche, et le Couvent de Santa Cruz, parce qu’il est si pauvre.

La tentation de Frère Honorius (Frei Honório).

 

* Cellules et passages construits à dessein plus bas que la taille normale d’une personne, de façon à inciter à la génuflexion.

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