Toujours au musée du Chiado, Miguel Ângelo Lupi (1826-1883) représente deux Africains, Catraio et Mariana, ayant accompagné l’explorateur Serpa Pinto en 1877-79 dans sa traversée de l’Afrique vers le Mozambique depuis l’Angola, il est un des premiers Européens à l’avoir réalisée. Le tableau a été fait à Lisbonne, en 1879, les deux personnages étant venus au Portugal avec Alexandre de Serpa Pinto. L’explorateur retrace dans un livre son odyssée, Comment j’ai traversé l’Afrique de l’Atlantique à l’océan Indien, illustré de nombreux croquis:
Archive for novembre 2017
Serpa Pinto
30 novembre 2017Adam et Ève
27 novembre 2017Dans le quartier du Chiado, au centre de Lisbonne, se trouve un petit musée, le MNAC, Museu Nacional de Arte Contemporânea, mais d’une richesse extraordinaire. On peut y admirer des sculptures de Rodin et de Carpeaux, mais aussi des œuvres d’artistes moins connus en France, comme Ernesto Canto da Maia. Et nombre de tableaux de peintres portugais.
Palácio dos Marqueses de Fronteira
11 novembre 2017Ce palais, dans l’immense parc Monsanto, en bordure de Lisbonne, est un enchantement, une symphonie d’azulejos et de sculptures qui ornent le bâtiment et les jardins. Il faut le mériter, il est rarement ouvert, la visite est guidée, deux par jour seulement, 11h et midi, car la famille des marquis de la Frontière y habite toujours. Mais après avoir vu l’intérieur (pas de photos), on peut traîner dans le parc tant qu’on veut. L’accès se fait depuis la station de métro Jardim Zoológico, en suivant une sorte de jeu de piste : une bande verte sur le trottoir qui y mène comme les pierres du petit Poucet, une innovation locale, jamais vu ça – cette excellente idée – ailleurs.
Maid of Malham
10 novembre 2017Maid of Malham a été dessinée en 1936 par John Illingworth (1903-1980), architecte naval et régatier de haute mer mythique, à l’origine d’une révolution dans la conception des voiliers, ayant donné les monocoques modernes (notamment les voiles d’avant plus grandes, les génois, et des carènes plus fines permettant de mieux remonter au vent). Malcolm Robson raconte sa fin, en novembre 1969. On ne peut qu’être impressionné par la différence entre les conditions de sécurité aujourd’hui et alors, avec les balises de détresse, les téléphones satellites et bien d’autres dispositifs, qui ont complètement transformé les chances de survie.
Seamanlike decision
9 novembre 2017Malcolm et Merrill Robson perdirent deux bateaux à quatre années d’écart, Banba IV et Maid of Malham. Le premier était âgé de près de six décennies, il avait affronté une mer hostile dans les premières semaines de la traversée, mais le mât était près de tomber, et à l’arrivée d’un freighter, le skipper prit une décision de prudence, ‘a seamanlike decision‘.
Banba IV était un cotre de 20 tonneaux dessiné par Fred Shepherd et construit aux chantiers Whitstable Shipping Company en 1911. En 1969, avec mon épouse Merrill, nous quittions Annapolis, Maryland, vers la fin juin, après avoir complètement remis à neuf le bateau : nouveau gréement, nouvelles lignes, écoutes et drisses, nouveau bout-dehors, régulateur d’allure, carénage, voiles renforcées, etc. Rempli jusqu’aux sourcils, fuel, eau, victuailles pour cinq personnes et deux mois, en vue de la traversée directe vers Guernesey, soit 3500 milles.
Les mecs des Sorlingues, ils sont pas dingues. Ils sont même plutôt heureux, enfin par beau temps. Quant aux autres…