Legion of Honor (1)

Le musée des beaux arts à San Francisco est une réplique du palais de la Légion d’honneur à Paris. Il date de 1924 et on le doit à une famille ayant fait sa fortune dans le sucre, Alma et Adolph Spreckels. A l’extérieur Jeanne d’Arc côtoie le Cid Campeador, et à l’entrée Rodin figure en majesté. La richesse du musée est à la hauteur de celle de la ville. Tout ça se trouve dans le parc Lincoln, au bout ouest de San Francisco, près de Land’s End, avec des aperçus superbes sur le Golden Gate. Le site du musée.

On peut commencer par une période charnière, autour de 1800, au moment de la Révolution et de l’Empire, puis la Restauration, quand David était le grand peintre et que le romantisme s’affirmait.

Une des filles jumelles du peintre, Laure Emilie Félicité David, baronne Meunier, en 1812

Le baron Gérard, élève de David, « le peintre des rois, le roi des peintres », donne ici le portrait de la comtesse de Morel-Vindé et sa fille au piano, en 1799.
Delacroix peint son neveu, Charles de Verninac, diplomate, mort à 30 ans à New York après un long voyage à travers les Amériques : parti de Toulon, il passe le cap Horn, devient consul à Valparaiso, rentre par l’isthme de Panama (pas encore un canal à l’époque) où il contracte la fièvre jaune…
Goya peint un compatriote, notable et auteur (sur les questions économiques), mort en 1815, Ramón de Posada y Soto.
Louise Joséphine Sarazin de Belmont, peintre aujourd’hui oubliée, vit les deux empires, entre 1800 et 1870, y est célèbre pour ses paysages, et représente ici un aspect de la fameuse ville italienne, Tivoli, en 1826.
Géricault enfin représente le grand empereur de la chrétienté, à cheval, deux siècles et demi avant son époque, d’après un tableau de Van Dyck. Extrême en tout, l’auteur du Radeau de la Méduse, meurt en 1824 à 33 ans de ses excès.

Le moteur de recherche du musée, très pratique. Le tableau représenté en exergue est une partie de l’oeuvre de Thomas Anschutz, 1880, « The Ironworkers’ noontime« . Inspiré d’une fresque du Parthénon, mais vu comme une critique de l’industrialisation.

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