En visitant Queluz, on pense au poème de Musset, Sur trois marches de marbre rose :
Je rêvais à quelque autre chose.
Mais vous souvient-il, mon ami,
De ces marches de marbre rose,
En allant à la pièce d’eau
Du côté de l’Orangerie,
À gauche, en sortant du château ?
C’était par là, je le parie,
Que venait le roi sans pareil,
Le soir, au coucher du soleil,
Voir dans la forêt, en silence,
Le jour s’enfuir et se cacher
(Si toutefois en sa présence
Le soleil osait se coucher).
Même ambiance ici au soleil couchant, un jour ensoleillé de janvier.
- Serre
- Dans la serre
Les scènes de la vie quotidienne, dans les azulejos du parc :
Allégories des quatre continents, par Joaquim Rodrigues Braga. A l’époque, au XVIIIe, l’Océanie, l’Australie étaient encore à peine connues.
- Europe
- Asie
- Amérique
- Afrique
En découvrant les océans et la science qui permettait de les traverser, les Portugais ouvrirent le chemin pour l’unification de l’Humanité. Jusqu’alors, les continents ne communiquaient pas entre eux : il y avait sur ces continents quatre humanités, ou plus encore, qui ne se connaissaient pas. Avec le périple du monde, le premier pas était fait vers la formation d’une civilisation universelle.
Jaime Cortesão
Anvers, 1930, publié à l’occasion de l’Exposition internationale, trouvé à la livraria Galileu, Cascais
Reconstitution :
Départ de la cour pour le Brésil, devant les troupes napoléoniennes, 1807, gravure de Francesco Bartolozzi.
Moins vite, on va dire que nous fuyons !
Mot historique de la reine Maria, Maria Ière, à son cocher.
Encore des azulejos…
Étiquettes : 1807, Alfred de Musset, Australie, azulejos, Cascais, Exposition internationale d'Anvers 1930, Francesco Bartolozzi, Jaime Cortesão, Joaquim Rodrigues Braga, Livraria Galileu, Maria I du Portugal, Océanie, Queluz, Versailles
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