Laredo, ça évoque le far-west, la bourgade sans foi ni loi des westerns, sur le rio Grande, mais à l’origine c’est un port de Cantabrie, celui qui a donné son nom justement à la ville du Texas. Appartenant à la province mexicaine de Nuevo Santander, elle est devenue américaine en 1848 à l’issue de la guerre entre les deux pays.
Archive for juin 2019
Laredo
25 juin 2019Mouillages de Santander
24 juin 2019Pour une belle baie, c’est une belle baie, parmi les plus belles du monde, comme celle de Setubal, complètement fermée, on ne voit pas la mer, et les mouillages abondent. Deux marinas, l’une au centre, toujours pleine, l’autre loin, en bordure de l’aéroport, immense, confortable, et chère. Mais on peut mouiller à côté dans d’excellentes conditions (point 3 sur la carte), derrière l’aéroport, avec le spectacle des avions qui atterrissent, pas très nombreux, surtout des low cost, Ryanair, Vueling, etc., et utiliser les services de la marina. Plus un tout petit port, sans grand fond, en face du mouillage, pour laisser l’annexe. Les autres endroits pratiqués, mais plus remuants à cause du trafic, sont celui à l’entrée de la baie sur une plage (1), protégé par la Magdalena, et celui devant le Yacht Club (marina du centre ville), avec l’avantage que là aussi les facilités sont disponibles, personnel très accueillant, et on peut laisser l’annexe au club (2).
Llastres
18 juin 2019Petit port asturien, accroché sur le flanc d’une colline dominant la mer, Llastres (ou Lastres) est une escale bienvenue sur la longue route entre Gijon et Santander. Le port est gratuit – mais il faut s’amarrer tout seul, il n’y a personne -, et sans aucun service (électricité, sanitaire), à part un restaurant sur le quai (avec internet… :).
Nicanor Piñole
17 juin 2019
‘Le vieil autobus’, 1934, pour une affiche, bien différent du style habituel du peintre, un côté surréaliste avec le bus du fond, décapotable, qui monte la côte comme une chenille
Le nom sonne drôle aux oreilles françaises, on pense plutôt à un pseudo pour un comique ou un clown… Mais non, ici c’est le grand peintre, un musée entier lui est consacré. Artiste prolifique, il a vécu cent ans (1878-1978), un siècle représenté en œuvres diverses. Quand on pense qu’il avait déjà 22 ans en 1900, 36 quand commence la Première Guerre mondiale, 58 ans au moment où la guerre civile éclate, 67 à la fin de la Deuxième Guerre mondiale…
Le retable de la mer
17 juin 2019Oeuvre saisissante que ce retable, un long panneau en bois sculpté, représentant une criée de pêcheurs à Gijón, avec des personnages par dizaines, plus vrais que nature. L’auteur, Sebastián Miranda, a vu ce travail détruit pendant la guerre civile, il l’a refait entre 1940 et 1971, un labeur de trente ans.
Xixón
17 juin 2019Gijón en 1820, par Mariano Ramón Sánchez (1740-1822)
Gijón en castillan. Xixón est de l’asturien, car il y a une langue asturienne, comme le galicien en Galice, c’est le bable, une langue latine comme ses voisines, malgré le lointain peuplement celtique du coin. Un climat océanique, entre pluie et soleil au printemps, et on a droit à de somptueux arcs-en-ciel. Même deux pour le prix d’un !
Asturies
15 juin 2019Très belle côte, de La Corogne à Gijón, avec les montagnes de la chaîne cantabrique en arrière-fond. Des vents contraires malheureusement, jusqu’à Gijón, rendant la navigation pénible. Le cap Ortegal au nord de la Galice, avant de pouvoir passer à l’Est, est de toute beauté :
Sillonner le Portugal
11 juin 2019Braga, Arraiolos, Mora, Montargil, Santarem, Ponte de Lima, Vila Franca de Xira, Ericeira, Aveiro, Vila de Conde…
Des cartes, des cartes, et des cartes
3 juin 2019
José Manuel estudiando, 1922, Nicanor Piñole, musée de Gijon
des XVIe et XVIIe siècles, à la bibliothèque de l’université d’Evora. En consultant cette merveilleuse collection, on se retrouve un cœur d’enfant, comme celui de Baudelaire dans Le Voyage :
Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers.
We bones here, for yours await
2 juin 2019Temple romain d’Evora (IIe siècle) et cathédrale au fond (XIIe-XIIIe)
Sûrement une des plus belles villes du Portugal – qui en compte tant -, la capitale de l’Alentejo, entourée de remparts, vallonnée, dominée par un temple romain, dans un dédale de rues et de places charmantes, sans compter la très belle université. Les deux highlights de la petite cité (quelque 50 000 habitants) sont d’une part la Chapelle des os, un site unique où se pressent les touristes du monde entier tout au long de l’année, et d’autre part les sites mégalithiques à proximité, cromlech, dolmens et menhirs de la fin de la préhistoire, aux débuts de l’époque néolithique en Europe, vers -5000.
Soutenance à Évora
2 juin 2019Mon neveu Beto, docteur en philosophie ! 15 mai 2019
Son Institut de psychologie à São Paulo, Instituto Dasein.
https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/inde-la-bataille-des-cerfs-volants-bat-son-plein-durant-le-festival_5696597.html