De la mer, on ne voit rien, qu’un îlot rocheux banal, il faut venir par la terre, là Gaztelugatxe est spectaculaire, avec son escalier de pierre en zigzag et sa chapelle perchée.
Archive for the ‘Espagne’ Category
Gaztelugatxe
14 février 2020Hendaye en janvier
12 janvier 2020Trois Couronnes
4 janvier 2020C’est encore un sommet occidental des Pyrénées, à quelque 800 m d’altitude, qu’on voit partout au Pays basque, avec ses trois dômes caractéristiques, il se trouve du côté espagnol mais domine Hendaye et se voit de loin, à Biarritz par exemple dans les couchers de soleil qui attirent les touristes sur la corniche.
La promenade au phare
28 novembre 2019Par un jour mi-ensoleillé de novembre, au cap Higer, avec la côte basque française en face. Cette promenade au phare, ce n’est pas celle de Virginia Woolf en Ecosse, mais plus modestement d’un banal touriste en Espagne.
Jaizkibel
17 octobre 2019Un modeste sommet des Pyrénées, seulement 543 m, mais le dernier, le plus à l’ouest de la chaîne et donc surplombant la mer, Hondarribia, Hendaye, St Jean de Luz jusqu’à Biarritz, et le massif commençant à l’Est.
Un métro international
10 octobre 2019Le métro de San Sebastian est bien international puisqu’il traverse la frontière et va jusqu’à Hendaye. Peut-être le seul au monde ? Mais est-ce bien international puisqu’on reste au Pays basque, dont l’unité culturelle est évidente, de part et d’autre de la Bidassoa et des Pyrénées ? Un même peuple partagé entre deux pays par les hasards de l’histoire.
En tout cas, il est très pratique pour aller se balader dans la grande ville quand on est du côté français. Encore mieux avec une amie américaine…
C’est l’Euskotren (train basque) ou El Topo, la taupe, parce qu’il passe dans pas mal de tunnels.
Croisière ibérique
28 juillet 2019Frontière
27 juillet 2019La frontière entre la France et l’Espagne, du côté atlantique, apparaît ici sur une photo des années 1960, Hendaye à gauche, Hondarribia à droite, l’estuaire de la Bidassoa au milieu. La marina du côté espagnol n’avait pas été construite, le port à l’entrée à droite pas encore fermé, on voit les deux sur l’image ci-dessous. L’aéroport de San Sebastian (la ville est à 23 km) est ici, à Hondarribia, les avions – peu nombreux – survolent la marina de Hendaye.
Le San Juan, 1563
19 juillet 2019C’est un galion du XVIe siècle, un baleinier espagnol, basque plus précisément, qui a coulé lors d’une tempête à Red Bay au Labrador. Il est maintenant retapé à Pasaia, dans le but de reprendre la mer et en faire un représentant emblématique du Pays basque sur les cinq océans. La Fabrica Albaola est le chantier où on le reconstruit, c’est aussi un musée passionnant, avec de très beaux dessins et citations évoquant la Nouvelle France (Samuel de Champlain, etc.) et le rôle des pêcheurs basques à Terre Neuve.
Pasaia
16 juillet 2019A deux pas de la France, entre San Sebastian et Hendaye, la ria de Pasaia, encaissée entre les montagnes, est un endroit de rêve qui a conservé son charme depuis Victor Hugo – il a séjourné ici en 1843 – malgré l’extension du port moderne sur la rive gauche. Une marina accueillante se trouve en face, à Pasajes de San Juan, ou Pasai Donibane, on se met en bout de ponton, à couple si la place est déjà prise.
Ports basques
15 juillet 2019La côte basque, montagneuse et découpée, est truffée d’abris, d’anses, de niches, de rias, que les hommes ont complétés au fil des siècles en construisant des digues et des jetées, elle fournit autant de ports où on peut faire escale, à des distances courtes, chacun étant différent, avec sa personnalité, sa configuration particulière, qui fait que les sociétés humaines diffèrent des termitières, des fourmilières ou des ruches. Une variété infinie, liée au relief, aux rivières qui dévalent des montagnes, aux îlots et aux estuaires. Le croisiériste tranquille n’a que l’embarras du choix pour s’arrêter, dans les soirées sans fin du mois de juin.
Guernica
14 juillet 2019La capitale historique et spirituelle du Pays basque a été détruite le 26 avril 1937, pendant la guerre civile espagnole, par les bombardements de la légion Condor (de l’Allemagne nazie) et de l’Aviazione legionaria (de l’Italie fasciste) pour le compte de Franco et des rebelles nationalistes. Une controverse porte sur le nombre de morts, entre 170 et 1600. Le tableau de Picasso est évidemment mondialement célèbre, une reproduction figure au cœur de la ville martyre reconstruite. Un tableau de Magritte évoque aussi l’événement, Le drapeau noir, et nombre d’écrits, notamment un poème de Paul Eluard, La victoire de Guernica.
Les mecs des Sorlingues, ils sont pas dingues. Ils sont même plutôt heureux, enfin par beau temps. Quant aux autres…