Archive for the ‘Théâtre’ Category
Gil Blas
7 juillet 2019Xixón
17 juin 2019Gijón en 1820, par Mariano Ramón Sánchez (1740-1822)
Gijón en castillan. Xixón est de l’asturien, car il y a une langue asturienne, comme le galicien en Galice, c’est le bable, une langue latine comme ses voisines, malgré le lointain peuplement celtique du coin. Un climat océanique, entre pluie et soleil au printemps, et on a droit à de somptueux arcs-en-ciel. Même deux pour le prix d’un !
La reine morte
16 mars 2019La reine morte, c’est Inês de Castro, et c’est aussi la pièce de Montherlant (1942) qui reprend son histoire tragique. Le couple royal, Pierre Ier du Portugal et Inês, vit une histoire d’amour qui défie le temps et reste dans la mémoire ibérique à l’égal de Roméo et Juliette, avec cette différence que les personnages ont ici réellement existé. Les deux tombes sont dans le monastère d’Alcobaça, pas loin de Nazaré, superbe témoignage du Moyen Âge à son apogée (fin XIIe-début XIIIe siècles).
James Dean
27 mars 2018À Pensacola
11 mars 2015pendant un an… Du diable si je m’attendais à rester tout ce temps ici. La ville est agréable, certes, la navigation alentour est facile, la baie large et profonde permet la voile, la sortie vers le golfe du Mexique est sûre et proche, les excursions en bateau variées, mais, mais, mais, je ne suis jamais resté aussi longtemps dans un endroit depuis mon départ en 2011. Un travail à finir, des rencontres, une marina pratique, voilà quelques raisons, et il faudra maintenant attendre la fin de la saison chaude et des cyclones pour repartir.
St Petersburg, FL
25 avril 2014La ville ne doit pas son nom au hasard, il lui a été donné par Pyotr Dementyev, un aristocrate russe arrivé là en 1881, en l’honneur de sa cité natale Elle est en tout cas bien agréable, sur l’énorme baie de Tampa, avec des bouées très bon marché ($14) de la marina municipale, en plein centre, devant le musée d’art, un joli parc, et tous les restaurants qu’on veut
Un usurier juif
8 novembre 2013Le thème du poète maudit, rejeté par la société, acculé au suicide comme Thomas Chatterton, représenté ici par Henry Wallis, est bien sûr récurrent chez les romantiques, de Vigny à Keats, en passant par Wordsworth ou Baudelaire. Nul ne l’a mieux exprimé que ce dernier, dans l’Albatros*, sonnet inspiré par un voyage à la Réunion, lorsque son beau-père, le général Aupick, excédé par les frasques du jeune homme, il a vingt ans, l’expédie sur un grand navire, « glissant sur les gouffres amers » :
L’enfant du régiment
8 novembre 2013Une rencontre entre la peinture et la musique, qui passe par l’Italie, l’Angleterre et la France. John Everett Millais a peint cette toile, inspiré par l’opéra de Donizetti, La fille du régiment, écrit en français à Paris et créé en 1840. L’action se déroule pendant les guerres de la Révolution et de l’Empire, au début du siècle, une histoire d’enfant illégitime, entre une marquise autrichienne et un officier de la Grande Armée, et après la mort de son père dans une bataille, élevée par le régiment, comme le titre l’indique.
L’Opéra des Gueux
8 novembre 2013Une des scènes finales du Beggar’s Opera de John Gay, qui conquit Londres en 1728 (« took London by storm »), représentée par William Hogarth. Produit par John Rich, l’opéra « made Rich gay and Gay rich ».
On y voit Macheath enchaîné, à la prison de Newgate, avec ses deux femmes (il est bigame), Polly Peachum et Lucy Lockit, qui supplient leurs pères, pour l’une un gardien (avec les clés) et l’autre un policier, de se parjurer et ainsi de l’épargner. Parmi les spectateurs, sur la scène même (comme il était de coutume à l’époque pour les grands personnages), le duc de Bolton, dont une actrice (Lavinia Fenton, dans le rôle de Polly) était la maîtresse ; il est représenté sous la statue d’un satyre lascif… Lavinia a fini duchesse, en épousant son vieux duc à Aix-en-Provence.
Age cannot wither her
28 octobre 2013La reine Arsinoé, reine grecque dans l’Egypte des Ptolémées. On apprend enfin où Molière a été chercher ses noms…
Le musée des beaux arts de l’université Yale, Yale University Art Gallery, est tellement riche qu’il faut le prendre par morceaux, l’art antique et médiéval, l’art européen jusqu’au XIXe inclus, l’art américain du XIXe, l’art contemporain enfin. Commençons par le début…
Newport
5 août 2013Newport, à l’entrée du fjord de Narragansett, ne faillit pas à sa réputation, capitale de la plaisance en Amérique du Nord, elle dépasse largement ses rivales, Annapolis, Maryland et Marblehead, Mass., par l’importance du mouillage et la qualité des bateaux, de pures merveilles. Les palaces aussi abondent (Mansions, qu’on visite), car Newport a été au gilded age le lieu de rendez-vous des milliardaires, les Vanderbilt, Astor ou Widener, et des écrivains comme Edith Wharton (qui avait également une maison magnifique à Hyères, le Castel Ste Claire). La ville est envahie par les touristes en été, et la baie par les bateaux.
À Manhattan
2 août 2013Balade à Manhattan, Grand Central, Bryant Park derrière la bibliothèque, Times Square et Central Park. Un musée enfin, celui d’Histoire naturelle pour changer un peu. Le contraste entre le calme des deux parcs et l’agitation frénétique de Times Square, à quelques rues de distance, est saisissant. Le père Duffy*, qui a sa statue au milieu, a l’air complètement dépassé… George Cohan, compositeur, qui a la sienne à deux pas, paraît plus à l’aise.
Théâtre en plein air, gratuit, et sous la pluie, à Central Park : Shakespeare bien sûr, Richard III, My kindgom for a horse!
Annapolis
27 juillet 2013Annapolis est le siège de l’Académie navale des Etats-Unis, une sorte de West Point marin, mais c’est aussi une ville moyenne très agréable pas loin de Washington, un port très pratique pour les plaisanciers, en haut de la baie de Chesapeake, un endroit tout simplement où il fait bon vivre. Et enfin une des capitales de la voile aux US, avec Newport, Rhode Island, et Marblehead, Massachusetts. Journée superbe à se balader dans la ville, l’université (St John’s College) et l’Académie, et même une soirée au théâtre, avec une comédie d’Alan Ayckbourn, Taking Steps. Alain Resnais avait tiré un film d’une de ses pièces, Smoking/No Smoking.
Quand on arrive à Annapolis avec son bateau, la coutume est de faire un tour dans Ego Alley et de ressortir, juste pour se montrer, just to show off. Naturellement on n’a pas manqué à la tradition.
Rencontre avec un bateau français, premier depuis les Bahamas, le Capado, tourdumondiste.
Les mecs des Sorlingues, ils sont pas dingues. Ils sont même plutôt heureux, enfin par beau temps. Quant aux autres…