comme on aimait qu’on nous en raconte, étant enfants, avec des chevaliers, un page passionné et traître, un adultère, et bien sûr une héroïne sans pareil, Diane de Montrottier, qui finit dans un donjon. Le style est un peu ronflant et n’évite pas les clichés appuyés (Diane reçut son regard comme un éclair déchirant brusquement le triste voile de son morne horizon), mais on a envie de dire, comme Alceste à Oronte, après qu’il lui ait chanté sa ballade (Paris ma grand’ville) :
La rime n’est pas riche, et le style en est vieux :
Mais ne voyez-vous pas, que cela vaut bien mieux
Que ces colifichets, dont le bon sens murmure,
Et que la passion parle là, toute pure ?
Voici en tout cas le récit, tel qu’on le trouve dans le parcours des gorges du Fier
Article Figaro