Posts Tagged ‘alizés’

Conférence à Lisbonne

9 juin 2019

Trois étapes de la mondialisation, à la Sociedade Histórica, Palácio da Independência

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Un printemps agité

5 juillet 2017

Il a d’abord fallu préparer le bateau, le sortir de l’eau à Hurricane cove, en traversant le downtown Miami, au milieu des gratte-ciel, avec une douzaine de ponts à passer. Faire la peinture de la coque (antifouling), le polishing, réparer le safran (plein d’eau), changer les joints du saildrive, changer la pompe à eau, changer le moteur des toilettes, etc. Puis l’électronique, nouveau pilote automatique, nouveau plotter GPS Raymarine, les instruments ayant été probablement grillés au mouillage lors d’un orage, par le contrecoup d’un éclair… Tout ça a pris plus d’un mois jusqu’en avril.

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Tired of Rio

5 août 2012

La voilà la plus belle plage du monde, pas la peine d’aller chercher plus loin. Quand on voit Copacabana pour la première fois, on éprouve un véritable choc, la rangée de hauts immeubles, parfaitement alignés et réguliers, sur un arc de cercle parfait de 4,5 km, est une vision magnifique, combinant la beauté naturelle de la plage avec une beauté architecturale urbaine. La vue sur le Pain de Sucre contribue aussi bien sûr au spectacle. La largeur de la plage est également impressionnante, permettant toutes sortes de sports et d’activités, ne donnant jamais l’impression d’entassement, bien qu’on soit au coeur d’une ville de plus de 10 millions d’habitants. Elle donne au sud-est, Ipanema est orientée vers le sud. Pourtant Copacabana est plus protégée parce qu’en face, à l’est, il y a l’autre côté de la baie, les montagnes de Niteroi à Cabo Frio, qui ferment en partie le site : du côté sud de la plage, on ne voit pas l’horizon de la mer, mais une chaîne de montagnes  

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Autour de Tortola

5 février 2012

La plus grande des Îles Vierges britanniques, avec sa capitale Road Town, Tortola (la tourterelle), est un paradis fiscal (cf. Madoff) et un paradis pour plaisanciers. Les mouillages abondent en effet et tout est organisé, on a des bouées d’amarrage partout (coûteuses, 25 dollars la nuit), c’est un haut lieu de la location, surtout de catamarans (pas besoin de place en marina, à la bouée il n’y a pas de différence entre un cata et un monocoque). Agréable aussi de naviguer au milieu des autres voiliers, à la différence du désert relatif pour arriver ici depuis La Barbade, et du désert absolu de l’océan.
Les restaus de plage sont partout également, du plus simple au plus chic, on retrouve en gros le système adopté en Turquie : crique + restau + amarrage sûr. Le vent est toujours au rendez-vous ici, les alizés à 15-20 noeuds pendant toute la haute saison (décembre à février). Bien sûr il n’y a pas la richesse culturelle de la Turquie ou de la Grèce, mais les cocotiers, les eaux transparentes, les poissons multicolores et les plages de rêve compensent, tout dépend de ce qu’on cherche… Quelques images.

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Milk run

20 décembre 2011

The milk run, c’est ainsi que dans le monde de la mer anglo-saxon on appelle la traversée de l’Atlantique sous les alizés, « les vents du commerce » (Tradewinds), d’Afrique en Amérique, du Cap Vert aux Antilles. La traversée la plus facile qui soit, avec des vents portants tout le temps, grand largue ou vent arrière, des vents réguliers aussi, et pas trop forts en décembre (dans les 15-20 noeuds, 4 à 5 Beaufort). Un peu comme un bébé qui finirait tranquillement son biberon, se laissant porter jusqu’à la fin. Il n’y a que la mer qui pose problème, pour un bateau de douze mètres en tout cas, on est constamment agité et la vie est difficile à bord, mais curieusement on s’habitue, à faire la cuisine jeté d’un côté à l’autre, à dormir soulevé sur sa couchette toutes les deux secondes par les mouvements imprévisibles du bateau tel un bouchon sur les vagues.

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