Au Portugal et en Espagne atlantique, printemps 2019.
Posts Tagged ‘Bilbao’
Croisière ibérique
28 juillet 2019Bilbao
8 juillet 2019La capitale du Pays basque est célèbre pour son architecture moderne, autour du Guggenheim, mais elle comporte aussi un quartier ancien, le Casco viejo, et un centre classique, fait de grandes avenues et de parcs. Sur les sculptures et bâtiments futuristes, la question est de savoir si tous ces trucs vieillissent bien… Louise Bourgeois par exemple a mis ses araignées partout, ça fait de l’effet, c’est sûr, très impressionnant, mais bon…
Salto del Nervión
7 juillet 2019Trois étoiles au Michelin, les chutes du Nervión, il faut dire que ce sont les plus hautes de la péninsule ibérique, 222 m ! Sauf quand on y est allé, à sec complètement ! Mais le canyon est de toute beauté.
Getxo
5 juillet 2019Getxo est une commune chic à l’entrée de la ria de Bilbao, ville qui se trouve à une douzaine de km en remontant les fleuves. Le grand port est là ainsi que les marinas (pas moins de trois !), Getxo marina étant la plus accueillante, avec ses restaurants, son food court, ses shipchandlers et même un cinéma multisalles ! Un métro permet de relier le centre ville et ses merveilles, le Guggenheim, le Casco viejo, le musée des beaux arts, le musée maritime, etc. Mais Getxo, et les communes environnantes, Portugalete, Santurtzi, Algorta, Andra Mari, La Galea, suffisent à occuper le visiteur, avec notamment le fameux pont transbordeur du temps de Eiffel et le vieux port des pêcheurs.
Tout caresse et berce l’oreille…
3 juillet 2019Dernière escale avant le Pays basque, Castro Urdiales, très joli petit port en Cantabrie, à 6 milles de Bilbao, dont on voit l’entrée au loin, avec les énormes jetées. La proximité de la métropole basque fait que Castro est un lieu de villégiature apprécié des citadins. Pour les marins, surprise, on retrouve la méthode américaine des bouées dans le port, bouées de la marina, auxquelles il suffit de s’attacher en arrivant, et d’un service de navette à la demande (radio VHF), navette qui vient vous emmener au Yacht Club ou vous ramener au bateau (jusqu’à 21h30). Très joli et confortable Yacht Club d’ailleurs, posé sur le port, rattaché par une passerelle à la ville. Une agréable surprise, dans un cadre superbe, une cité animée et bien organisée, mais un abri un peu rouleur, avec la houle qui rentre. Une nuit bercée par le va-et-vient sans fin de la mer.
Au bord des mers quand on sommeille,
Tout caresse et berce l’oreille ;
C’est le bruit du vent sur les flots,
C’est le bruit des flots sur les grèves ;
On entend, à travers ses rêves,
Les chants lointains des matelots.Victor Hugo, « À Pasaia », 1843
Coral Gables & Coconut Grove
13 décembre 2012En visitant Vizcaya* à Miami, le palais d’un magnat du Gilded Age, James Deering, dont la fortune venait des machines agricoles, devenues par la suite Harvester International, on apprend que cette magnifique demeure a été construite conjointement avec son ami et architecte Paul Chalfin. Sur la notice Wikipedia de Deering, on lit qu’il ne s’est jamais marié, que le domaine est passé à ses nièces. Sur celle de Chalfin, on constate que l’artiste n’a pas construit d’autre bâtiment, seul Vizcaya l’a intéressé, il y a consacré une bonne partie de sa vie. De quoi mettre la puce à l’oreille. A une époque où il n’était pas bon être homosexuel, c’est celle où Oscar Wilde le paya de la prison et d’une vie brisée, les deux hommes formaient un couple. Un couple raffiné, de mondains (socialite), d’esthètes, rendant un culte ardent à l’Europe, évident dans la visite de Vizcaya. John Singer Sargent, qui a fait ce beau portrait de Deering, était lui-même gay. Celui de Chalfin est dû à Albert Sterner.