L’avantage des sites moins courus, c’est qu’ils sont gratuits. Il y a tellement de ruines ici que les autorités turques ne s’occupent que des plus connues, les autres sont laissées à elles-mêmes. Là où en France on aurait pour l’équivalent une masse de bâtiments, une cohorte de bus et une nuée de touristes, ici on est seul au milieu des pierres, surtout en septembre. La recette des entrées ne suffirait pas à couvrir le salaire d’un gardien faisant payer des tickets, la décision rationnelle est donc de faire des économies en laissant les sites ouverts. Bonne idée, avec un peu d’imagination on peut se mettre dans la peau d’un pionnier comme Charles Fellows au XIXe ou George Bean au XXe, découvrant une cité vieille de 2500 ans…
Article Figaro