n’était pas une mince affaire. En témoigne le cas des fondateurs allemands du village de Dois Irmãos, dans la Serra Gaúcha, à une cinquantaine de km au nord de Porto Alegre. Grâce à la nappe en papier d’un café du coin, évoquant l’histoire, et l’aide d’internet, on peut retracer cette odyssée . L’Allemagne à l’époque n’était pas le pays riche qu’on connaît, mais un ensemble d’Etats indépendants, une trentaine, tous ruraux, pauvres et arriérés, marqués par l’absolutisme et les survivances du Moyen Âge. L’unité allemande, avec le IIème Reich de Bismarck, ‘par le fer et par le sang’ selon les mots mêmes du grand homme, est encore dans le futur. L’industrialisation aussi, qui ne commence que vingt ans plus tard, avec la découverte du charbon de la Ruhr, en 1849. Dans ce contexte, partir pouvait sembler à beaucoup comme la meilleure solution, même vers l’inconnu complet, dans un pays encore vierge, où tout était à construire. C’est le Rio Grande do Sul, et la montagne proche, aux paysages européens, qu’on a dû vanter à ces émigrés de Rhénanie. Mais quelle aventure pour y arriver :
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Émigrer au Brésil, en 1827
19 juillet 2013Pics (et vues) de Rio
10 août 2012On pourrait l’appeler la ville des panoramas, tant les points de vue spectaculaires abondent dans ce relief de conte fantastique. En voici quelques-uns : Mirante Dona Marta (un peu en dessous du plus célèbre, le Corcovado, raté cette fois pour cause de nuages), Vista Chinesa, Mesa do Imperador (les deux dans la forêt de Tijuca), Dois Irmãos (au bout d’Ipanema), Fort de Leme (au bout de Copacabana) et bien sûr le fameux Pain de Sucre.
Dois Irmãos
21 juillet 2012Il s’agit des deux pics qui se trouvent au bout de la plage d’Ipanema, une image mondialement célèbre. On peut les gravir sans difficulté, malgré l’aspect très escarpé du côté de la plage. Une balade d’environ deux heures, d’abord en traversant la favela Vidigal, puis sous les ombrages d’un sentier facile La vue au bout est spectaculaire, sur Ipanema, Copacabana, le Corcovado, la Lagoa, le Pain de sucre et toute la ville, la ville des merveilles, Cidade maravilhosa, qui n’a jamais mieux mérité son nom.
[…] et avant non plus dans le sud des Etats-Unis, surtout en Floride. Il faudrait remonter à Hvar ou Gibraltar…