Retourner dans un musée déjà visité permet de découvrir de nouvelles pièces, ou des particularités ou détails qui avaient échappé. Ainsi, au Gulbenkian, cette toile d’Edward Burne-Jones, Le miroir de Vénus, a quelque chose de spécial, même si on ne s’en aperçoit pas au premier abord. En général, dans les tableaux de groupe, chaque personnage est différent, et quand on passe trop vite, on pense que c’est vrai aussi pour ces neuf femmes autour de la déesse. Cependant, ce n’est pas le cas, il s’agit d’une seule et même personne, représentée dix fois dans différentes poses. Sans doute celle qui a servi de modèle au peintre était-elle sa bien-aimée, ou un amour perdu, ou sa fille, qui sait ? Toujours est-il qu’elle est très belle et qu’on resterait longtemps à la contempler, dans toute sa pureté et sa beauté. D’ailleurs dans la même salle, un autre tableau de Burne-Jones, Le bain de Vénus, représente la même.
Posts Tagged ‘Edward Burne-Jones’
Vénus préraphaélite
2 mai 2018Lisbonne, et quelques toiles (1)
6 août 2017
Antoine Watteau (1684-1721), dessin de femmes sous la Régence
Calouste, c’est le très beau prénom* de M. Gulbenkian, un bienfaiteur de Lisbonne, qui a fait fortune dans le pétrole entre les deux guerres (« M. 5%« ) et qui a laissé un magnifique musée dans la capitale, d’une richesse exceptionnelle. On peut y aller et y retourner, d’autant que le site est très agréable, et les deux restaurants aussi, l’un dans le parc, l’autre à l’intérieur.
[…] et avant non plus dans le sud des Etats-Unis, surtout en Floride. Il faudrait remonter à Hvar ou Gibraltar…