de Thula Thula, 2011-2017, près de six ans passés dans le Nouveau Monde, de décembre 2011 à avril 2017, dont cinq aux US, sur la côte Est et dans le golfe du Mexique, entre la Nouvelle Orléans, le plus à l’Ouest, et Mount Desert Island, dans le Maine, le plus à l’Est (et au Nord…). Avec des allers-retours en Europe en avion bien sûr. Un petit essai de bilan de cette expérience de voile et de plaisance en Amérique.
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Le voyage en Amérique
15 août 2017Miami-Fort Lauderdale-Miami
3 avril 2016Avec Claire et Laurent. Itinéraire.
Une descente vers le Sud
28 novembre 2013en octobre-novembre, du Massachusetts à la Floride, par le canal et par la mer, en passant par Cape Cod, Long Island Sound, New York, Atlantic City, les baies de Delaware et Chesapeake, la Virginie, les Carolines et la Géorgie, au moteur et à la voile, un mois et demi pour échapper à l’hiver : 12° au début, 30° à l’arrivée…
Report me all well
17 septembre 2013
Le W.R. Grace, construit à Bath (Maine) en 1873, en route pour San Francisco par le Cap Horn, croisant un autre navire et signalant avec ses pavillons : Report me all well.
Une journée à Bath, sur la puissante Kennebec River, mais pas en bateau, en voiture grâce à John, un ami rencontré à Sunset Bay Marina à Stuart, Floride, qui habite près d’ici. L’occasion de visiter le musée maritime du Maine, près des énormes chantiers navals de Bath, et de passer une soirée agréable chez des Américains.
De Beaufort à Beaufort
7 juin 2013avec Sarah et Jean-Gab, de Beaufort, SC, à Beaufort, NC, sur la partie réputée la plus ‘scenic’ du waterway, à mi-chemin entre Floride et Virginie (Norfolk, VA : mile 0 ; Miami, FL : mile 1089). Une seule sortie en mer, après Beaufort, SC (South Edisto River), jusqu’à Charleston, SC. Les détails ici.
Ponce de Leon inlet
2 juin 2013La plupart des inlets le long du waterway – c’est-à-dire les sorties sur la mer – sont dangereux, avec des courants, des hauts-fonds, des bancs de sable qui se déplacent, et une mer agitée quand la marée et le vent s’opposent. Rien d’étonnant quand l’océan déboule sur une côte rectiligne, sans aucune île, presqu’île, péninsule, cap, promontoire, pour l’arrêter. C’est le cas de Ponce de Leon inlet, près de Daytona Beach, doté d’un phare impressionnant. Mais le canal s’écarte de l’inlet et offre un mouillage très calme, dans un bras de mer protégé par un haut-fond. C’est ici :
Fort Pierce
29 mai 2013L’ICW, Intracoastal waterway, dans sa partie principale, atlantique, c’est-à-dire de la baie de Chesapeake à Miami, fait environ 1100 milles terrestres (statute miles), soit 1800 km ou 950 milles nautiques. La première étape, vers le nord, nous a menés de Stuart à Fort Pierce, où le bateau est resté une petite semaine pour carénage et entretien, puis non sans mal (échouages répétés à marée basse dans le shipyard de Riverside marina et son chenal) à Vero Beach, très beau mouillage devant la marina municipale, sur bouées.
Sur l’eau (et en dessous)
2 mars 2013Peck Lake
14 décembre 2012L’Intracoastal Waterway, une voie d’eau intérieure qui suit la côte atlantique de New York jusqu’au Texas et la frontière du Mexique, comporte de nombreux mouillages déserts, comme celui-là, Peck Lake, au nord de Palm Beach. Les navigateurs canadiens, notamment québécois, sont nombreux en Floride ; rencontre au mouillage avec Michel et Lise.
Mannahatta
2 novembre 2012Ce sont des ponts tressés en fer
Jetés, par bonds, à travers l’air;
Ce sont des blocs et des colonnes
Que dominent des faces de gorgones;
Ce sont des tours sur des faubourgs,
Ce sont des toits et des pignons,
En vols pliés, sur les maisons;
C’est la ville tentaculaire.
Emile Verhaeren, La ville*, dans le recueil Les campagnes hallucinées, 1893
Ponts
29 juin 2012Quand on a choisi jeune la voile comme passe-temps, hobby, sport favori, et donc qu’on a passé du temps sur l’eau, on peut s’attendre à subir un jour ou l’autre des désagréments, ou pire, des accidents, des désastres, bref des fortunes de mer. Les amiraux en savent quelque chose, ou les officiers, les commandants, même en temps de paix, et bien sûr aussi les capitaines de cargos ou de paquebots. Pas besoin de tempête d’ailleurs, comme on l’a vu récemment avec le cas du Concordia, une catastrophe si facilement évitable. Par beau temps donc aussi, surtout par beau temps pourrait-on dire, paradoxalement. Pas si paradoxal en fait, car quand le temps se gâte la plupart des bateaux restent au port, et lorsque la météo est bonne on est moins attentif.
Le dernier King
27 juin 2012Ce qu’on apprécie aussi dans les croisières, c’est quand on peut s’arrêter quelques jours dans un endroit, plutôt qu’avoir à toujours repartir le lendemain ou dans la nuit. Décompresser, ne plus penser au bateau, à la route, aux difficultés, à la météo, etc. Là, sur le canal, à Delray Beach, c’est le mauvais temps qui nous a arrêtés, pas trop envie d’avancer sous des trombes d’eau. Vent, pluie, bourrasques, mais tranquilles à la marina ou dans les rues de la petite cité balnéaire. On a le temps de flâner, de ne rien faire, de découvrir. Comme ce dernier bouquin de Stephen King, à la bibliothèque municipale, sur le jour terrible du 22 novembre 1963* où Kennedy a échappé de peu à une tentative d’assassinat… En France les fans l’ont déjà lu Il semble qu’il aurait pu enlever deux cents ou trois cents pages, c’est souvent le cas des auteurs à succès aux US. Comme le dit le professeur Leupin : « Les éditeurs n’osent pas couper les forts vendeurs… l’auteur est trop puissant, leur rapporte trop de fric pour le vexer. » En tout cas, ce n’est pas le style de roman épuré comme Misery.
ICW
27 juin 2012L’ICW – Intracoastal waterway – va jusqu’à New York, et même jusqu’au Texas dans le sens Est-Ouest ! De Miami à New York, on peut naviguer au calme, dans un décor citadin, touristique, ou surtout champêtre, sur quelques milliers de km, éviter la mer et ses aléas, notamment le cap Hatteras, fameux pour ses coups de vent soudains.
Stand up paddle
26 juin 2012Découvert le nouveau sport à la mode à Fort Lauderdale et sur le waterway, le SUP. Même les plus grands champions s’y adonnent, sur la Seine en plus ! Dans cette Venise moderne, cette Venise à la puissance mille qu’est Fort Lauderdale, on le voit pratiqué partout. Mais il semble que ce soit plus un moyen de déplacement de la jeunesse dorée du coin, pour aller voir les copains d’une villa de rêve à l’autre. Et dire qu’on a jeté la vieille planche massive à l’île de Ré, tout à fait adaptée pour ce nouveau loisir, devant le rétrécissement et l’allègement constants de ces joujoux ! Éternel retour des tendances. Ah, aller en Fier en stand up paddle…
https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/inde-la-bataille-des-cerfs-volants-bat-son-plein-durant-le-festival_5696597.html