Legion of Honor (5)

Massada

Les peintres anglais autour de 1800, à San Francisco, au Palais de la Légion d’honneur.

Le XVIIIe siècle au Ringling

Quelques peintres européens du XVIIIe, baroque, rococo et réaction du néoclassicisme.

Laborare orare est

Pour avoir enseigné la révolution industrielle pendant des années, et avoir eu longtemps entre les mains un classique sur la question, le livre de Peter Mathias, The First Industrial Nation, à la couverture très réussie, c’est une surprise de trouver le tableau utilisé à Yale, au Centre d’Art britannique. Ce n’est pas exactement le même en réalité, car Joseph Wright of Derby, le premier peintre qui a représenté la révolution industrielle – et un maître du clair-obscur comme on le voit ici – a fait cinq versions différentes de cet atelier du forgeron, The Blacksmith’s Shop. Sur les deux figurant ici, les acteurs au centre sont les mêmes, le personnage âgé à droite aussi, mais le groupe d’enfants est différent. Des voyageurs attendent à l’extérieur le fer à cheval préparé par les artisans. Le lieu est vaste, une espèce d’église en ruine ou un monastère (il y a une statue d’ange sur le porche), rappelant le côté sacré du travail.

Portraits

Henry Walton, encore un peintre oublié. Pourtant… A ne pas confondre avec son homonyme américain.

Paysages

Pausilippe… Quand on apprenait les poèmes de Gérard de Nerval à l’école (« Je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé… »), le mot avait un côté mystérieux et enchanteur, même si on ne savait pas trop ce que c’était. En fait il s’agit d’un quartier de Naples, réputé pour sa vue sur la baie et le volcan.

Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.