Posts Tagged ‘Madagascar’

Madagascar des lointains

7 février 2018

La colline royale d’Ambohimanga, près de Tana, par Willy Worms, 1925. « Le caractère sacré du lieu est traduit par une palette incandescente. » (notice de l’expo)

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Sur le bord du cyclone

12 octobre 2016
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A la télé, l’arrivée du cyclone Matthew sur la Floride

Il est rare qu’on se trouve au cœur d’un cyclone, mais il est fréquent (pour peu qu’on habite dans une région concernée) d’attendre son passage et de n’en voir que la queue. Jusque-là, pour nous, à Madagascar (île Ste Marie et Tamatave), à la Réunion, ou dans le Sud des Etats-Unis, c’est la deuxième option qui s’est présentée, pas de « direct hit ».

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Rétrospective

13 août 2015
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Île Ste Marie, Madagascar, Brio Libertalia, 1989

50 ans de bateaux

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Naval Aviation Museum

10 mai 2014

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Le plus spectaculaire au Musée de l’aéronavale à Pensacola, ce ne sont pas les nombreux avions du XXe siècle qui sont rassemblés ici, mais les dessins. Si on aime l’hyperréalisme bien sûr, le style bande dessinée, des dessins d’artistes peu connus qui relatent les combats passés ou encore des événements tragiques, comme ce crash sur l’Antarctique en 1946, avec trois morts dont les noms apparaissent sur les débris. 68 ans après, ils sont toujours là-basdead

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Sea of Abaco

28 février 2013

Encore la plus belle plage du monde, une des dix en tout cas… Mais cette fois-ci, c’est vrai, il y a quelque chose d’unique ici, on est saisi, on a rarement vu ça. Ce ne sont pas les cocotiers qui ploient dans tous les sens, comme au Brésil ou à Mada, ou qui s’alignent comme des soldats géants à la parade, non, la végétation est réduite, à Treasure Cay. C’est la qualité incroyable du sable, blanc et super fin, et la nuance des eaux, s’étalant du turquoise à l’émeraude, en passant par tous les dégradés du bleu et du vert. Et des eaux calmes, très calmes, on est sur la mer d’Abaco.

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Virgin Gorda

4 février 2012

Un nom superbe, Virgin Gorda, mélange d’espagnol et d’anglais, pour la deuxième grande île des BVI. C’est Colomb qui l’a ainsi nommée (Virgen Gorda, la grosse vierge, nom déformé ensuite en virgin). Les Espagnols se sont assez vite désintéressés de ces îles (ils avaient trop de possessions !), qui du coup sont devenues des repaires de boucaniers au XVIIe, la grande époque des pirates des Caraïbes. A la fin du siècle, les marines de guerre des grandes puissances, la Royale et la Navy notamment, ont commencé à nettoyer les Antilles, les pirates ont été pourchassés, emprisonnés, pendus, fusillés, déportés. C’est pendant cette période que les Îles Vierges sont devenus anglaises (et danoises pour les futures USVI). Les survivants des Frères de la côte sont alors allés se réfugier dans des endroits plus sauvages, notamment l’océan Indien. Ils ont traversé des océans et au XVIIIe siècle, on les a retrouvés autour de Madagascar, comme dans le cas de Libertalia, dans la grande baie de Diego Suarez, bien placée pour attaquer les navires sur la route des Indes. Le même processus s’est réalisé ensuite au XIXe avec la colonisation de l’Afrique et les pirates ont été une fois de plus éliminés. Jusqu’à ce qu’ils resurgissent aujourd’hui, autour de la Somalie, avec à nouveau les flottes de guerre prêtes à intervenir.

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République pirate

11 octobre 2011

Bien sûr il y en a eu beaucoup, des communautés de pirates, c’est même ça qui fascine : comment des hors-la-loi s’organisent entre eux et établissent des règles pour arriver à vivre ensemble. Les Caraïbes au XVIIe siècle en fourmillent, et d’autres dans l’océan Indien au XVIIIe, quand les pirates pourchassés aux Antilles par les grandes flottes de guerre s’y réfugient. C’est le cas de Libertalia, dans la baie de Diego Suarez à Madagascar, auquel Daniel Vaxelaire a consacré un roman. Le Brio qu’on avait à Tamatave en 1987-90 portait ce nom.

Mais ici entre Rabat et Salé, une autre république pirate s’est établie au XVIIe siècle, qui écumait tous les rivages de l’Atlantique jusqu’à l’Islande. Elle a prospéré pendant une quarantaine d’années, à la grande époque des Frères de la côte. Le site, encombré de hauts fonds à l’entrée du port, protégeait la république , la barre de l’Atlantique qui se casse à l’entrée offrait un obstacle supplémentaire, à tel point que toute navigation était évitée en hiver, d’octobre à avril.

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