est comme il se doit en Louisiane, à la Nouvelle Orléans, au Noma, ainsi que son épouse, tout aussi malheureuse. Et quelques toiles du XVIIIe siècle français. Le nez bourbon, l’assurance des princes, il ne savait pas alors, devant le peintre, que l’histoire est cruelle, surtout pour les faibles. Louis XVI avait pourtant bien commencé : à son accession au trône, en 1774, il nomme Turgot aux Finances, ainsi qu’une équipe de physiocrates, pour réformer le royaume (mettre fin aux privilèges des corporations, libérer les prix des grains, abolir les douanes intérieures entre provinces, rendre la fiscalité plus juste, etc.), Voltaire et les philosophes (tous libéraux à l’époque, bien qu’on n’emploie pas encore ce terme) s’enthousiasment (« Il faut tenter de vivre » s’écrie le premier), le pays semble engagé sur la voie d’une modernisation, d’une libération de l’économie.
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Notre pauvre roi
12 avril 2015Coquille
22 octobre 2014alias Madisonville. Nommée ainsi par les premiers colons français du fait de l’abondance de coquillages, la ville a été renommée à la suite d’une visite du président Madison, après avoir été un certain temps Cokie, déformation du premier terme. On est sur la rive nord du lac Pontchartrain (trois fois le lac Léman), en face de la Nouvelle Orléans, des zones calmes et rurales adoptées par les gens aisés qui veulent éviter la grande ville et ses nuisances, le Causeway, le très long pont sur piliers qui passe au milieu du lac, permet de relier la métropole rapidement. Et Bâton Rouge, la capitale de l’Etat de Louisiane, est à une heure à l’ouest, ville qui connaît un développement spectaculaire depuis Katrina, beaucoup de Néo-orléanais s’étant repliés sur elle par prudence.
Article Figaro