Comment l’histoire, la grande histoire, se joue à peu de choses. Vasco de Gama met trois semaines à l’aller de la côte est-africaine à la côte ouest de l’Inde, mais trois mois au retour, dans des conditions épouvantables. Il part au mauvais moment, à la mauvaise saison, dans l’ignorance du rythme des moussons et des vents favorables, rythme connu pourtant dans toute la région par les marins arabes, perses ou indiens, et qui favorise les traversées de l’océan Indien et les échanges depuis des siècles. Le voyage de Colomb a été une aimable promenade à côté :
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