Quand les vents du nord se lèvent ici, ça peut durer des semaines, jour et nuit, à force 5 à 7. Il vaut mieux partir d’en haut dans ce cas, ils vous offrent, comme le dit joliment Rod Heikell, « une balade en traîneau à travers les îles »*. C’est ce qui nous est arrivé depuis Kusadasi, neuf jours de descente à 20-30 noeuds de vent sans interruption, parfois des pointes à 33-35 noeuds dans les rafales. Le bateau n’avait jamais été autant à la fête. Comme le dit la notice de Siltala Yachts (le constructeur), les Nauticats ne se révèlent que par bon vent. Ici, sur une eau lisse, comme dans le chenal entre Samos et la côte turque, on a atteint 7,7 noeuds. Un peu saoulant à la longue, surtout en mer ouverte, avec des vagues courtes et hachées, et la nuit, où le bateau était secoué de violentes rafales, mais c’est quand même très efficace, pas de moteur pratiquement, sauf dans les manoeuvres au départ et à l’arrivée. Et ça fait du bien quand ça s’arrête, le lendemain même de notre arrivée à Fethiye, grand calme, grand beau temps, et la température remonte de cinq degrés.
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A sleigh-ride down through the islands
12 octobre 2010Tous à Symi
19 avril 2010« Pour son architecture néoclassique multicolore, ses monastères éparpillés, ses criques sauvages accessibles uniquement par la mer et son panorama sur l’Asie mineure, Symi – perle rare du Dodécanèse – séduit artistes et célébrités. Sans mondanités. […] Jean d’Ormesson – un amoureux de la première heure – ou BHL et Arielle Domsbale, Lionel Jospin, des chefs d’Etat, de Jacques Chirac à George Bush qui, au grand dam de certains habitants, fit fermer les ruelles de la ville basse durant ses heures de jogging, et de grands acteurs américains. Tom Hanks aurait même avoué qu’il s’agit du seul endroit au monde où il pourrait se passer de gardes du corps (parole de Symiote !). »
L’invitation au voyage
12 avril 2010Panormitis
13 décembre 2009Panormitis
30 octobre 2009Au monastère de Panormitis, sur l’île grecque de Symi. Mouillage superbe, calme absolu, quasi désert.
Les îles du Dodécanèse sont au nombre de douze, comme leur nom l’indique (dodeka nesos). Quatre sont au programme cette fois-ci, Symi, Rhodes, Nisyros et Kos. Le port de Rhodes n’est guère accueillant aux plaisanciers, jetés de partout, on a dû se rabattre sur Symi le même jour. Mais l’arrivée à Panormitis, au sud de l’île, l’entrée dans la baie bien fermée, quel bonheur.
[…] et avant non plus dans le sud des Etats-Unis, surtout en Floride. Il faudrait remonter à Hvar ou Gibraltar…