À force de longer les côtes, de s’arrêter dans des ports et des mouillages, on en voit des cimetières marins. Comme à New Plymouth, aux Bahamas. Bien sûr ce n’est pas celui de Valéry et Brassens à Sète, mais à chaque fois, il y a quelque chose de fort, et puis ce sont des cimetières gais, à la différence de la plupart des autres. Gais et clairs, lumineux même. Le plus impressionnant est celui de Rabat, immense, des deux côtés de l’embouchure de la rivière Bou Regreg. Celui de Vis, en Croatie, est charmant. Il y en a un aussi à Saint Paul, dans l’île de la Réunion, près de la plage de sable noir.
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Cimetières marins
28 février 2013Vers les Canaries
13 octobre 2011Avec Julien et Laurence, 450 milles (840 km), de Rabat à Lanzarote, quatre jours de mer, trois nuits. Environ 80 heures, soit une moyenne de 5-6 noeuds, il faut être patient en bateau ! Imaginez traverser la France en voiture à 10 km/heure…
Départ de Rabat
11 octobre 2011Marina Bouregreg à Rabat-Salé, le 5 octobre 2011. Très belle marina, emplacement magnifique face à la ville de Rabat, le tram tout neuf, la rivière Bou Regreg et la tour Hassan. Les boscos – terme employé ici – viennent vous chercher dehors, pour remonter le chenal de la rivière, et ils vous accompagnent à la sortie. Impossible de rentrer à marée basse, ou par forte houle, il faut attendre devant, la marée haute, ou une accalmie. Les marinas et ports au Maroc.
Julien et Laurence
11 octobre 2011Ils sont venus de Belgique en stop, elle a fait aussi les vendanges dans les Corbières, ils vont au Brésil, mais sans la facilité de l’avion, ils veulent appréhender la distance. Ils viennent de finir leurs études à Louvain, ils sont jeunes, ils sont charmants, ils sont drôles, et on a rejoint les Canaries ensemble. Merci à vous deux pour cette semaine, et bon vent où que vous soyez.
République pirate
11 octobre 2011Bien sûr il y en a eu beaucoup, des communautés de pirates, c’est même ça qui fascine : comment des hors-la-loi s’organisent entre eux et établissent des règles pour arriver à vivre ensemble. Les Caraïbes au XVIIe siècle en fourmillent, et d’autres dans l’océan Indien au XVIIIe, quand les pirates pourchassés aux Antilles par les grandes flottes de guerre s’y réfugient. C’est le cas de Libertalia, dans la baie de Diego Suarez à Madagascar, auquel Daniel Vaxelaire a consacré un roman. Le Brio qu’on avait à Tamatave en 1987-90 portait ce nom.
Mais ici entre Rabat et Salé, une autre république pirate s’est établie au XVIIe siècle, qui écumait tous les rivages de l’Atlantique jusqu’à l’Islande. Elle a prospéré pendant une quarantaine d’années, à la grande époque des Frères de la côte. Le site, encombré de hauts fonds à l’entrée du port, protégeait la république , la barre de l’Atlantique qui se casse à l’entrée offrait un obstacle supplémentaire, à tel point que toute navigation était évitée en hiver, d’octobre à avril.
Entre Rabat et Salé
11 octobre 2011La rivière Bouregreg sépare les deux villes, l’une moderne, l’autre traditionnelle, la marina est au bord, face au nouveau tramway et à l’ancienne tour-minaret.
Un air de Grèce
11 octobre 2011La Kasbah des Oudayas à Rabat est la perle de la capitale, ses ruelles bleu et blanc évoquent les Cyclades. Elle date des Almoravides. Euh, des Almoravides ou des Almohades ? On les confond un peu hélas, ayant une faible connaissance de l’histoire du monde musulman. Pour préciser un peu les choses, les Amoravides précèdent les Almohades, les premiers règnent aux XIe et XIIe siècles, sur le Maroc et l’Espagne, les seconds aux XIIe et XIIIe. Les murailles sont superbes, les vues aussi sur la rivière Bouregreg, un fort portugais rappelle la présence incongrue des Européens ici au XVe siècle.
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