La halte forcée, 1855, Alexandre Antigna. Détail
Le tableau représente une misère noire, au milieu du XIXe siècle, une famille de six enfants et un grand-père forcée à l’arrêt dans le froid et le dénuement.
La halte forcée, 1855, Alexandre Antigna. Détail
Le tableau représente une misère noire, au milieu du XIXe siècle, une famille de six enfants et un grand-père forcée à l’arrêt dans le froid et le dénuement.
L’endroit a quelque chose d’envoûtant, à chaque fois qu’on y vient on est saisi. Pourquoi ? Parce que Paul de Tarse est passé ici, Saint Paul, en 60. Tous les guides le relatent, il a changé de navire à Andriake, prisonnier des Romains, qui l’emmènent dans la Ville pour y être jugé, il sera détenu quelques années à Rome, puis décapité en 67, sous Néron.
Paul, avec son fameux chemin de Damas, est un des personnages les plus importants de la culture occidentale, et bien sûr on ne peut s’empêcher de voir le site d’un autre oeil, on imagine la galère romaine, les centurions, le saint autorisé à aller à terre, les préparatifs du départ, etc. En plus la baie, les ruines et l’ancien port envahi par le sable, avec seulement des méandres d’un cours d’eau, sont très beaux, ont quelque chose de spécial, d’indéfinissable. Il ne reste à l’extrémité qu’un mouillage pour gulets avec quelques chantiers de réparation, mais toute la baie a une puissance évocatrice formidable, sans compter son nom, Andriake, mystérieux aussi. (more…)
Au bout du talon de la botte italienne, la pointe de Santa Maria di Leuca
Un très bel article dans Le Monde Voyage, de Régine Cavallaro : Le Salento, un Finistère à l’italienne
Le monastère se voit de loin quand on arrive à Patmos, au sommet des montagnes de l’île C’est une forteresse imprenable du XIe siècle
Comme quoi les questions militaires autrefois (comme aujourd’hui d’ailleurs), ne se distinguaient guère des questions religieuses. La menace pour les Byzantins à l’époque était celle des Turcs seldjoukides, bien avant les Ottomans. Le lieu est vénéré par les orthodoxes mais aussi par les catholiques. Les paquebots de touristes et pèlerins remplissent l’avant-port, on passe au ras de leur proue ou poupe pour rentrer
Quelque mille ans plus tôt, St Jean (« l’Aigle de Patmos ») s’est réfugié ici, dans une grotte (on visite, mais pas de photo, et la ferveur religieuse s’expose), pour écrire le livre de l’Apocalypse. Grâce à sa virginité, il avait pu subir auparavant le supplice de l’huile bouillante, à Rome, sans en garder aucune trace. Comme quoi… Et pour ceux qui auraient oublié leur catéchisme, ou n’y seraient jamais allés, voir ici pour l’Apocalypse. C’est un peu compliqué. Et là pour les 4 cavaliers. A part ça, la chora (la ville perchée) est magnifique.
[…] et avant non plus dans le sud des Etats-Unis, surtout en Floride. Il faudrait remonter à Hvar ou Gibraltar…