La devise des Tavora sur une tapisserie au palais d’Ajuda, Findit quas cunque*, ou : Tout a une fin. Il s’agit d’une oeuvre importée de Chine par les Tavora au XVIIe siècle, faisant partie des Tavora hangings, avec une devise de sinistre augure, puisque les membres de cette grande famille noble ont été exécutés dans des conditions épouvantables par Pombal, en 1759, sous l’accusation d’avoir attenté à la vie du roi. Cette oeuvre a été confisquée par le pouvoir, et est maintenant exposée à Ajuda. Voir une vidéo de leur exécution, tirée d’une série TV portugaise. Le lieu du massacre, échafaud et bûcher :
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Tout a une fin
11 février 2019Notre Dame des Flammes
8 octobre 2015Le même désastre est raconté par deux écrivains, Giono et Yourcenar, le premier du Midi, la seconde du Nord, chacun dans son style. Dans Le Moulin de Pologne, roman sur le destin funeste de la famille Coste à travers un siècle, du début du XIXe au début du XXe, dans une ville provençale qu’on imagine être Manosque, Giono nous relate entre autres cet épisode des débuts du chemin de fer, la catastrophe de Versailles en 1842. Le titre de la traduction anglaise, The Malediction, est moins poétique et évocateur, mais correspond parfaitement au sujet de cette lignée poursuivie par le malheur.
Les mecs des Sorlingues, ils sont pas dingues. Ils sont même plutôt heureux, enfin par beau temps. Quant aux autres…