Le même désastre est raconté par deux écrivains, Giono et Yourcenar, le premier du Midi, la seconde du Nord, chacun dans son style. Dans Le Moulin de Pologne, roman sur le destin funeste de la famille Coste à travers un siècle, du début du XIXe au début du XXe, dans une ville provençale qu’on imagine être Manosque, Giono nous relate entre autres cet épisode des débuts du chemin de fer, la catastrophe de Versailles en 1842. Le titre de la traduction anglaise, The Malediction, est moins poétique et évocateur, mais correspond parfaitement au sujet de cette lignée poursuivie par le malheur.
Article Figaro