Sur les bords du Nil

John Frederick Lewis a vécu au Caire dans les années 1840, il représente avec brio la vie sous Méhémet Ali, période faste d’une Egypte indépendante, entre la conquête française (1798) et britannique (1882) :

Vie et mort de Buckingham

Le tableau tient de la Cène, avec ces personnages autour d’une table et d’une figure dominante, celle de George Villiers, duc de Buckingham. Ils sont bien treize, comme le Christ et ses douze apôtres dans l’oeuvre de Léonard de Vinci. Bien sûr les parodies de la Cène ne se comptent plus (Lost, The Sopranos, Battlestar Galactica, Dr House, les pubs pour les fringues, etc.), très à la mode depuis peu, mais celle-là date du milieu du XIXe, et du peintre Augustus Léopold Egg, à une époque à l’opposé de celle qu’il dépeint, l’époque victorienne, très morale et prude, vs la Restauration anglaise après la république théocratique de Cromwell, relâchée et décadente, un peu comme notre Régence après le très long règne (72 ans) du grand roi. Plus qu’une parodie, il s’agit d’ailleurs d’un hommage.

Histoire et mythes

John Martin est un peintre romantique inspiré par la Bible, ici le Déluge.  Yale Center for British Art

Portraits

Henry Walton, encore un peintre oublié. Pourtant… A ne pas confondre avec son homonyme américain.

Art britannique

Cet air triste qu’on trouve souvent chez les chiens, si bien représenté ici par le peintre, d’où vient-il ? Est-ce du fait de la liberté sauvage perdue, de la soumission millénaire à l’homme ?

Yale

C’est bien sûr une des plus grandes et plus fameuses universités américaines, la concurrente de Harvard. Pas besoin de détails, le nom seul est suffisamment évocateur. Quand on visite Yale, on a envie de s’asseoir au milieu de la rue et de pleurer. Comment la France qui a inventé les universités (la Sorbonne au Moyen Âge) a pu détruire ainsi son système universitaire, à coup d’étatisme, de centralisation et de réformes absurdes. Sans doute le peu de goût pour la tradition et la conservation.