Salobreña


Las casas suben al cielo; son bandadas de palomas que han detenido su vuelo.
Miguel Ruiz del Castillo 

Le château de Salobreña sur la côte en venant de Grenade servait de prison aux rois de Grenade pour y mettre les princes déchus. Ainsi en fut-il du père de Boabdil, Abû al-Hasan, à la fin de l’Espagne musulmane, au XVe siècle. Boabdil (Abu Abdil), le dernier souverain de la ville, assiste en 1492 à la chute de son royaume. Salobreña était tombé peu avant, en 1489, aux mains des chrétiens. Les appels à l’aide au Maroc, à Tunis, en Egypte, n’ont rien donné, le monde musulman étant à l’époque divisé en royaumes rivaux. « La légende dit que sur le chemin de l’exil, au lieu-dit « le dernier soupir du maure », Boabdil se retourna vers la capitale de son royaume perdu et pleura. Sa mère Aixa Fatima lui lança : « pleure comme une femme ce que tu n’as pas su défendre comme un homme ! ». » Et pour la petite histoire, « La fille de Boabdil, Aixa, fut capturée par les Espagnols et baptisée Isabel. Le roi Ferdinand célèbra la conquête de Grenade en la prenant comme maîtresse, elle lui donna un fils, Miguel Fernández, chevalier de Grenade. Plus tard, elle fut rejetée par le roi et devint nonne utilisant le nom sœur Isabel de Granada. »

    

Architecture ancienne et moderne à Almuñecar 

Boabdil donnant les clés de Grenade à Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille, tableau de Francisco Pradilla

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