Where Israel meets Brazil

Dans les rues de Belmonte, au Portugal, au pied de la Serra da Estrela, en été, les touristes brésiliens et israéliens se pressent. Pourquoi ? La petite ville de montagne est d’abord le lieu de naissance de Pedro Álvares Cabral, qui a découvert le Brésil pour le Portugal en avril 1500, en allant vers les Indes. Et ensuite, parce que, depuis le XVIe siècle et les persécutions de l’Inquisition, elle est devenue un refuge pour les juifs. Elle compte encore aujourd’hui une communauté forte de 7 ou 8 familles, une quarantaine de personnes. Le village est magnifique, l’accueil est somptueux. Le restaurant Fio de Azeite, un régal.

Dans le Financial Times :

Belmonte, one of the dozen historic villages of the Beira Interior region that have formed themselves into a cartel, Aldeias Históricas de Portugal, the better to publicise their venerable charms. Like most of the villages huddling under the skirts of the Serra da Estrela, Belmonte has cobbled streets, a ruined castle and grey granite houses whose rugged walls seem almost like extrusions of the landscape; but its unique selling point is something quite unexpected. Home to a community of crypto-Jews whose existence was only discovered in 1917, Belmonte now has a synagogue and Jewish museum, a hotel offering kosher cuisine and increasing numbers of Israeli tourists.

The rebooted textile factory (well worth a visit) specialises in burel, a felt-like fabric made with fine wool from Portuguese sheep and so tightly woven it is virtually waterproof, making it ideal for shepherds’ cloaks.

Belmonte fait partie d’une douzaine de villages historiques de cette région de montagne, Aldeias historicas, proches de la frontière espagnole, riche en forts et châteaux des deux côtés du fait des guerres récurrentes avec la Castille, et la longue recherche d’une unité ibérique sous l’égide du puissant voisin. Dans le village, on trouve un musée des découvertes, très moderne, avec toutes les animations interactives maintenant habituelles.

Jumelages de Belmonte. D’autres se sont ajoutés à la liste du haut, comme l’île de Sal (Cap Vert) et Ouro Preto (Minas Gerais).

Les laines de Burel ont un magasin à Lisbonne, exemple d’écharpe un peu spéciale : 

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Une Réponse to “Where Israel meets Brazil”

  1. De St Malo à Estoril | Le journal de Joli Rêve Says:

    […] always travels ahead of oneself" Proverbe touareg « Les Mutins sont mutins Where Israel meets Brazil […]

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